Page 209 - Des ailes pour le Brésil
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Deux types d’expatriés retraités quittent la France, ceux qui
vont dans un pays développé, où généralement, ils s’adaptent, car ils
retrouvent les mêmes règles économiques, et le second est ceux qui
vont dans un pays émergeant.
De nombreux retraités, dans les pays émergents ou moins
émergents, avec de faibles pensions, finissent largués, dans une
situation pathétique ; certains survivent à peine et j’en connais qui
deviennent même indigents.
Quand on vit dans la précarité, on devient incapable de penser à
autre chose qu'à l'argent dont on a besoin : c’est la survie.
Les problèmes de santé sont aussi un facteurs récurrent
important dans ces pays, où il vaut mieux ne pas être malade, car les
docteurs pratiquent des prix abusifs et les soins sont généralement
de mauvaise qualité.
Pour obtenir un plan de santé correcte pour un couple âgé, il
faut compter par mois au moins 1 500 €.
Le Brésil a fait appel à 14 000 médecins cubains pour tenter
d’améliorer la qualité des soins, il faut dire que le pays est immense.
La qualité du service de santé publique est catastrophique dans ce
pays.
Résultat : les hôpitaux sont surchargés, les gens malades
meurent par manque de soins devant l’entrée des établissements
médicaux. Cela paraît incroyable !
En 2014, il aurait mieux valu construire des hôpitaux que ces
luxueux stades de football, très peu utilisés après la coupe du
Monde ! Aujourd’hui, en 2017, nous assistons aux désolants
spectacles des sites olympiques de Rio qui sont à l’abandon.
Quel gâchis !
Dans ce monde de l’internationalisation et des voyages,
comment définir ces citoyens du monde qui s’installent, pour
quelques années, sans filet, dans un pays qui n’est pas le leur ?
Des itinérants, des nomades ?
Les Roaming : 14 ni expatriés ni immigrants, vivre à l’international
14
au XXIe siècle.
Ces itinérants seraient près de 250 millions de personnes qui
vivent loin de leur pays d’origine, par choix ou par contrainte.
Sois la 5 population la plus nombreuse au monde.
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