Page 208 - Des ailes pour le Brésil
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Conclusion, nous n’avons pas pu voter.
                  Il n’existe plus de ministères ou de secrétariat d'État qui nous soient

                  dédiés, nous ne sommes que très peu représentés.
                   Ainsi, plus de deux millions de Français sont ainsi exclus.

                   Il y a donc, déjà, une volonté politique très tranchée qui est un
                  mouvement et un choix en forme de rupture et de marginalisation

                  annoncée pour les Français de l'étranger.
                   Les non-résidents hors Europe sont fichés par Bercy et l’OCDE,
                  qu’il s’agisse des comptes courants, comptes à l’étranger et autres

                  comptes.
                         Les  mouchards  informatiques  de  l’administration  nous

                  surveillent.  «  La  centralisation  des  données  est  telle  que  plus
                  personne n'est à l'abri ».
                          La France est un enfer fiscal avec un taux d’imposition de

                  34,43 %, la plus élevée d’Europe, la moyenne mondiale étant de 23,
                  63% cela explique bien des départs à l’étranger.

                  Ce  qui  semblerait  important  au  nouveau  président,  c'est  de  faire
                  revenir ces « expatriés » en France, j’en suis sceptique.

                  Lors du discours de la fin d’années 2016, je n’ai pas entendu le mot
                  « retraité » et « Français de l’étranger » !?

                  Des services de l’état ont conçu un outil pour guider le Français dans
                  la préparation des démarches administrative liées à leur retour en
                  France, c’est bien, ne critiquons pas toujours ?

                   La retraite hors de son pays d’origine est une tendance mondiale
                  bien ancrée, mais de moindre propension chez les Français.

                   « Alors que tous les regards se tournent vers l'arrivée de nouveaux
                  migrants en France, un mouvement inverse s'accélère : plus de 40%

                  de Français sont tentés par l'expatriation et un Français sur dix y
                  pense même sérieusement » selon un sondage 13 IFOP .
                                                                                        13

                  Les  retraités  vivent  essentiellement  de  leurs  pensions  de  retraite,
                  dont la valeur oscille au gré du cours de l’euro et quelques-uns n’ont
                  plus les moyens de retourner au pays.

                  Trouver du travail est un parcours du combattant pour ceux qui ne
                  maîtrisent  pas  la  langue  et  qui  n’ont  pas  de  qualification  ni
                  de diplômes reconnus au Brésil.
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