Page 40 - Test evain
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 Driss, Anabelle et les autres
40 à la piscine
parcourir 25 mètres en crawl le plus rapidement possible”
Anabelle : “Ah oui, j’ai déjà quelques idées, moi !.” Les objectifs visés par le professeur sont :
• d’un point de vue moteur, un développement des coordinations nécessaires à l’allongement, l’alignement, la respiration adaptée au milieu aquatique et tout autre principe d’efficacité ;
• d’un point de vue non moteur, un développement cognitif par la découverte, la compréhension et l’usage pour faire de ces principes d’efficacité ainsi éclairés à travers l’action.
L’enseignant oriente les élèves dans leur recherche selon les capacités d’autonomie de chacun. Par un jeu de questions-réponses, de tâtonnement, d’essais-erreurs, d’échanges et de débats, des solutions émergent :
Anabelle : “Pour aller vite, il faut se mettre à plat. Pour se mettre à plat, il faut baisser la tête”. D’autres poursuivent : “Pour baisser la tête, il faut regarder le fond du bassin et souffler dans l’eau”.
“Et comment on sait qu’on souffle dans l’eau ?” interroge, Monsieur Hallo. Driss se précipite à répondre : “Pour souffler dans l’eau, il faut immerger le visage et faire des bulles avec la bouche”.
Les autres regardent Driss, admiratifs. “Très bien !”, répond Monsieur Hallo. “Vous avez trouvé par vous- même toutes les solutions.”
Grâce à un temps collectif d’institutionnalisation (Fiche Mutualiser et institutionnaliser les réponses), ces connaissances éclairées par l’activité pratique et réflexive des élèves deviennent des savoirs qui se mettent au service d’outils d’auto et de co-évaluation.
De retour à leur activité de groupe : “Est-ce que tu fais des bulles lorsque tu as la tête dans l’eau ?” Dit l’un.
Si la réponse est négative, les élèves sont aiguillés vers un atelier leur permettant de progresser sur ce point précis. Chaque élève travaille ce dont il a besoin personnellement, le temps dont il a besoin de se faire, avec le binôme qui lui semble propice.
Ces savoirs sont remobilisés entre élèves et avec l’enseignant :
“Pourquoi faut-il souffler dans l’eau ?” dit le second, “Que se passe-t-il si tu souffles hors de l’eau ?”, un troisième, “Quelle incidence cela peut-il avoir sur la vitesse du déplacement ?”, un quatrième, et deviennent partagés.
Enfin, dès lors que le corps est allongé grâce à une respiration plus adaptée au milieu aquatique, les élèves sont invités à faire le bilan de leurs progrès, en relevant les indicateurs, non seulement du résultat, mais aussi en expliquant comment son corps agit-réagit dans l’eau.
“Je nage à plat parce que je sais adapter ma respiration à ma nage” précise Anabelle.
Les élèves sont invités à caractériser ce qu’ils font en répondant aux questions du professeur.
Monsieur Hallo poursuit son cheminement “Décris comment sont placés ton corps et ta tête quand tu nages... Caractérise ta vitesse...”.
En EPS, Driss, Anabelle et les autres, élèves de 6e, sont à la piscine. Ayant déjà vécu des séquences de natation en début de cycle 3, ils
sont capables de nager 25 mètres en autonomie, mais ont des capacités diverses pour expirer dans l’eau.
Driss : “C’est quoi la question du jour, monsieur ?”
Monsieur Hallo, professeur d’EPS : “Il s’agit de découvrir comment
Évaluer au fil de l’eau











































































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