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EPI 1
- un deuxième temps individuel, où chaque élève s’efforce de remarquables dans des domaines comme le hockey sur glace
créer des questions à poser pour traiter ces sujets (on fournit par exemple – afin de ne pas rester uniquement sur un terrain
bien sûr un exemple en amont) ; déjà connu.
- un troisième temps de collaboration où les élèves les
plus rapides ou les plus compétents viennent proposer Enfin, l’étape 5 nous semble précieuse à confier aux élèves :
leur relecture ou leur assistance à leurs camarades qui en même s’il est sans doute opportun d’aller en parler vous-
témoignent le désir. même, discrètement, à votre chef(fe) d’établissement avant
même le lancement du projet, il sera très pertinent de laisser
Au terme de ces trois temps, une mise en commun rapide les élèves se débrouiller dans cette mission intimidante mais
au tableau doit permettre à l’enseignant(e) de revenir sur importante pour l’organisation du groupe.
certaines formulations encore difficiles. Des exercices
d’entraînement complémentaires peuvent s’imposer (comme
l’exercice 5 p. 119 dans la banque d’exercices du manuel), à
condition que cette attention portée à la structure ne prenne
pas le dessus sur le projet lui-même, qui doit rester attirant.
L’idée de poser ces questions non pas à soi-même ni à son
voisin (sa voisine) de table mais à une autre classe n’est
pas qu’un détail : d’une part, cela apporte certes une touche
d’originalité et un peu d’excitation à l’idée d’envoyer ainsi un
message vers des camarades que les élèves ne connaissent
peut-être pas du tout (et d’en attendre ensuite une réponse),
mais surtout cela contribue à donner du sens à l’attention
portée à la syntaxe, à la clarté, à la lisibilité même du message
puisqu’il va bien falloir que ces questions soient comprises à
distance pour que le projet se poursuive. Notons d’ailleurs que
si on a l’occasion de collaborer avec un(e) collègue d’un autre
établissement c’est encore plus porteur ; et bien entendu, si
on a la chance de collaborer avec un établissement situé à
l’étranger c’est vers ce partenaire qu’on se tournera en priorité
pour poser nos questions.
L’étape 2, comme évoqué plus haut, peut constituer une
bonne occasion de découvrir des outils de traitement
graphique de données. Toutefois, il peut aussi être très
intéressant de laisser les élèves exprimer leur créativité dans
ce domaine en leur fournissant quelques matériaux de base
(feuilles, ciseaux, colle, feutres…) afin qu’ils s’interrogent sur
les nombreuses façons possibles d’illustrer des données
chiffrées. Ne manquez pas dans ce cas d’en parler avec votre
collègue qui enseigne les Arts plastiques, voire de l’inviter à
votre séance, afin de partager les recherches graphiques de
vos élèves.
L’étape 3 concerne plus directement l’enseignement d’EPS :
c’est là une bonne occasion de relier ce qu’on a pu déjà y
apprendre à cette nouvelle situation dans laquelle se trouvent
les élèves. Ils ne doivent plus suivre des conseils, mais pour
une fois en donner. Il s’agit de les guider mais surtout de les
aider à réfléchir à ce qu’ils proposent afin de se constituer un
bagage culturel et sanitaire qui soit intégré et non pas subi.
C’est à l’étape 4 qu’on poussera les élèves à revenir vers le
Canada et ses figures plus ou moins connues – outre Chan-
hon Goh, ce pays compte de nombreux(euses) sportifs(ives)
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