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318 AUTOMÉDICATION. LE GUIDE EXPERT
Maux de tête et migraines
Comme 50 % des Français, il vous arrive sans doute d’avoir mal à la tête.
Mais de quel type de mal de tête souffrez-vous ?
Les maux de tête (ou céphalées) les plus courants sont des troubles
généralement mineurs même s’ils peuvent vous « empoisonner » la vie
quotidienne. Pour une lecture optimale des tableaux, reportez-vous à la page 17.
En revanche, les migraines, plus rares, nécessitent toujours une consul-
tation médicale.
CE QU’IL FAUT SAVOIR
M
De très nombreuses causes peuvent déclencher un mal de tête.
Les maux de tête peuvent être d’origine musculaire (céphalée de tension,
sensation de pression sur les tempes), cervicale (mauvaise posture), ou :
provoqués par :
un traumatisme crânien (suite à une chute par exemple) ;
des intolérances alimentaires (chocolat, vins contenant beaucoup de sul-
fi tes, noix, fromages…) ;
une intoxication par le monoxyde de carbone (chauffage au gaz) ;
certains stimulants en cas d’abus ou de sevrage (café, tabac, diverses
drogues) ou l’alcool (« gueule de bois ») ;
certaines substances chimiques volatiles utilisées en usage profes-
sionnel ou domestique (peintures, colles, produits d’entretien, produits
détachants…).
survenir au cours de certaines maladies :
sinusite, otite : le mal de tête est alors associé à des douleurs des sinus
ou de l’oreille ;
grippe ou autre infection virale ;
troubles de la vue ;
troubles psychologiques : stress, forte anxiété ;
méningite : les maux de tête sont associés à une raideur de la nuque,
des vomissements, une gêne à la lumière, de la fi èvre et demandent une
consultation DE TOUTE URGENCE !
troubles vasculaires : hypertension artérielle, anévrisme ou hémorragie
cérébrale…
être liés à la prise de certains médicaments, notamment ceux entraînant
une vasodilatation, comme les dérivés nitrés utilisés dans les crises d’an-
gine de poitrine (trinitrine), et les médicaments pour traiter les troubles
de l’érection, ou dus à l’abus de médicaments antidouleur (« rebond
analgésique » après la prise chronique de paracétamol, d’ibuprofène,
d’aspirine…).
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