Page 17 - Éléments PP

-Qu’est-ce qu’il y a de si drôle?, demanda-t-il.

-Sans vouloir te vexer, tu es la première personne que je rencontre qui a autant à coeur
la défense et la protection de ce pays, répliquais-je en reprenant ces mots.

-C’est ça, moque-toi si tu veux. dit-il en me souriant. Et toi que veux-tu devenir plus tard?

J’avais la réponse à cette question depuis quelques années déjà. D’aussi loin que je me
rappelais, j’avais toujours rêvé d’être médecin et de travailler avec des enfants. J’adorais
les enfants. Ils étaient si innocents et purs. Emmerich fut impressionné par ma sagesse. Il
dit qu’il espérait réellement que je réussisse. Ces mots réconfortants me donnèrent
courage, car il était très difficile d’avoir des bonnes notes en ayant un équilibre avec tous
les autres aspects de sa vie comme le sport, la famille, les amis, etc.

En finissant de manger, nous continuâmes à nous poser des questions sur nos vies
personnelles. J’en appris beaucoup sur lui. Entre autre, je découvris qu’il n’avait pas de
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copine. C’était surprenant vue son physique à couper le souffle et sa personnalité
remarquable. Il avait tout ce qu’une fille pouvait demander.

En revenant dans la voiture, je sentais la tension se former. On aurait dit que cette sortie
avait fait en sorte qu’on remarquait qu’il y avait plus que de l'amitié entre nous. Cela créa
un petit malaise. En arrivant devant chez moi, Emmerich descendit de l’automobile et
m’accompagna jusqu'à la porte. Face à face, Emmerich me regardait de ces magnifiques
yeux bruns. Gêné, il commença à parler.

-J’ai passé un très bon moment avec toi. J’espère qu’on pourra se reprendre bientôt.

-Moi aussi, lançais-je.

Au moment où je pensais qu’Emmerich allait partir, il s’approcha de moi et releva mon
menton vers son tendre visage. Ce moment plutôt surprenant paraissait trop beau pour
être vrai.

-Tara, tu es une fille géniale et spéciale, murmura-t-il en se penchant doucement vers moi
pour m’embrasser.

Mon coeur battait tellement vite que j’avais l’impression qu’il allait exploser à toute
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heure . Au moment même où j’eus cette pensée, le système d’arrosage de mon jardin
s’alluma. En moins d’une seconde, nous étions entièrement trempés.

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C’était surprenant vue son physique à couper le souffle
Dans cette phrase, vue prend un e, car au contraire de ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas le participe passé du verbe voir, mais
une locution conjonctive.

26 à toute heure

Cette expression qui signifie à tout moment, n'importe quand, est une locution adverbiale. Puisque heure est un mot commençant
par un h aspiré, le tout va s’accorder. C’est pourquoi tout prend un e.