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Cela a sauvé les Britanniques et Polonais. Un peu plus tard, 240 soldats supplémentai-
res ont été sortis de la zone de danger par la résistance néerlandaise. Les survivants mar-
chent dans l ’ obscurité de Driel à Nimègue. Les chemins étaient balisés avec des rubans
blancs pour l ’ orientation. À Nimègue, ils étaient déjà attendus avec des vêtements et du ma-
tériel frais. À 14 heures, les Allemands avaient capturé la région. Selon leurs propres déclara-
tions, ils ont fait un total de 6 450 prisonniers pendant toute l ’ opération, 1485 soldats de la
1re division aéroportée sont tués entre le 17 et le 25 septembre. Les pertes totales de l ’
opération Market Garden varient considérablement, mis il en résulte un nombre total de per-
tes, tués, blessés, prisonniers, de 15 181 soldats alliés. Ce nombre est une approximation
assez précise, d ’ autres sources donnent des chiffres légèrement plus élevés ou plus
bas.L ’ échec de l ’ opération est également dû aux soldats anglais, contrairement aux divi-
sions aéroportées américaines dans la région d ’ Arnhem, ont ignoré la résistance néerlan-
daise locale. Il y avait une raison à cela : le réseau d ’ espionnage britannique aux Pays-Bas
avait été complètement compromis, le soi-disant jeu de l ’ Angleterre, qui n ’ avait été décou-
vert qu ’ en avril 1944, donc les services de renseignement britanniques ont pris soin de mini-
miser tout contact civil. Les unités américaines, sans cette mauvaise expérience, ont utilisé
l ’ aide néerlandaise. En fin de compte, la connaissance du traversier Driel ou du réseau télé-
phonique secret du métro aurait pu changer le résultat de l ’ opération, d ’ autant plus que l ’
équipement radio allié est tombé en panne, devant compter uniquement sur des messagers.
Ce dernier aurait donné au XXX Corps et au Haut Commandement aéroporté des connais-
sances sur la situation désastreuse à Arnhem.