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HISTOIRE






                        Les Ottomans remportent la bataille de Préveza



















                L’amiral et régent d’Alger Barberousse avait mené, depuis 1519, une série d’attaques
         contre les positions espagnoles en Méditerranée, affaiblissant Charles Quint, tout en renforçant
         Soliman le Magnifique. En 1529, Barberousse s’empare de la forteresse de Gibraltar. En 1534, le
         sultan de l’Empire ottoman, nomme le pirate Grand Amiral de la flotte ottomane lui accordant le
         commandement de 60 galères, construites selon les propres plans de Barberousse. Ce dernier
         ravage le sud de l’Italie et attaque soudainement la Tunisie, s’emparant de cet important port allié
         de l’Espagne, dont Charles Quint soutenu par Dom Luis de Aviz, commandant des forces portu-
         gaises, des Etats pontificaux et des chevaliers de Malte, reprend Tunis en 1535. La bataille de
         Préveza, livrée le 27 septembre 1538, durant la guerre vénéto-ottomane (1537-1540), au large
         de Préveza, dans la mer Ionienne dans le nord-ouest de la Grèce, opposant la flotte ottomane,
         commandée par Barberousse à la flotte de la Sainte Ligue assemblée par le pape Paul III et
         commandée par l'amiral génois Andrea Doria. Elle s’est produite dans la même région de la mer
         Ionienne que la bataille d’Actium, en 31 av. J.-C. Ce fut l’une des trois plus grandes batailles na-
         vales qui ont eu lieu en Méditerranée au XVIe siècle, avec la bataille de Djerba et la bataille de
         Lépante.

                                                Une volonté d’affrontement

                Le premier Etat chrétien à ressentir les effets de la puissance navale ottomane est Venise,
         entièrement vaincue dans une guerre menée entre 1499 et 1503. Dès lors, jusqu’à la bataille de
         Lépante, en 1571, les Chrétiens furent incapables d’ébranler la marine ottomane qui règne sur
         les mers orientales, ajoutées à la puissance des pirates barbaresques, pour s’emparer et contrô-
         ler la Méditerranée occidentale.Toutefois, les galères des chevaliers de l’ordre de Saint Jean de
         Jérusalem, puis à partir de 1530, de Malte, interceptent et harcèles les convoies et les posses-
         sions ottomanes. L’échec de Soliman le Magnifique lors du Grand siège de Malte, en 1565, ap-
         porte un grand soulagement à l’Europe, tout en marquant l’abandon des ambitions de contrôle de
         la partie Occidentale de la Méditerranée.Toutefois, les galères des chevaliers de l’ordre de Saint
         Jean de Jérusalem, puis à partir de 1530, de Malte, interceptent et harcèles les convoies et les
         possessions ottomanes.
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