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•  de ce fait, les dépôts de fonds entrainent un débit du compte financier, les sorties de fonds
                      un crédit ; les comptes financiers sont donc tenus à l’envers.

                      Il  faut  noter  à  ce  sujet  que  le  notaire  est  client  de  la  banque  et  que  celle-ci,  tenant  une
               comptabilité en partie double, lui donne des comptes à l’endroit.

                      Ce mécanisme client/banque conditionne le fonctionnement de tous les autres comptes :
                   •  les frais généraux (salaires, charges sociales, impôts…) sont débités des comptes de charges
                      puisque les chèques ou virements correspondant à leur règlement sont portés au crédit du
                      compte financier ;
                   •  de même les acquisitions de matériel de bureau et de mobilier sont portées au débit de ces
                      comptes puisque les paiements correspondants sont crédités au compte banque ;
                   •  le montant des produits est porté au crédit des comptes de produits puisque la taxe, qui en
                      est la contrepartie, est débitée du compte du client.

                      La  comptabilité  en  partie double  est  une  technique  qui  fonctionne  sur  la  correspondance
               entre des ressources et leur emploi, entre une origine et une destination.

                      Elle  est  basée  sur  l’idée  que  chaque  chose  peut  être  interprétée  comme  un  nombre
               correspondant  au  prix  d’achat ou  de vente et sur  le  fait  que  chaque opération  comptable  est  un
               enregistrement réciproque et simultané de deux évènements : un débit (étymologiquement « ce qui
               est dû (par l’unité comptable) » soit ce qu’elle possède) et un crédit (étymologiquement « ce qui a
               été confié, prêté par l’unité comptable », soit ce qui est lui est dû, le crédit quelle a accordé).

                      Le non comptable comprend le plus souvent le sens de « débit » et « crédit » à partir de son
               relevé de compte bancaire où ces termes, tirés de la comptabilité de la banque, représentent le point
               de vue du banquier ; pour lui, un compte créditeur veut dire que la banque doit de l’argent à son
               client créditeur, et vice-versa.

                      Il  faut  donc  inverser  la  logique  « relevé  bancaire »  et  revenir  au  sens  étymologique  pour
               comprendre ce qu’est le crédit et le débit (ou, alternativement, leur substituer les mots « actif » et
               « passif »).Toute opération doit être enregistrée au journal (par ordre chronologique) et au grand
               livre (sur les comptes concernés) selon les modèles suivants :

                      Modèle d’écriture dans le journal :
                                                           Date
                N°  de  compte              Intitulé du compte à débiter        Montant à
                à débiter                                                       débiter
                              N° de compte            Intitulé du compte à créditer         Montant à
                              à créditer                                                    créditer
                                            Justificatif (exemple : n° de facture)






                                          E-learningCQP Comptable 2018-2019A1 U1.3 Je me documente
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