Page 7 - Guide pratique Auxiliaire de vie.pdf

LE MÉTIER D’AUXILIAIRE DE VIE

L’EMBAUCHE PAR UN SERVICE D’AIDE ET D’ACCOMPAGNEMENT À
DOMICILE

Si vous travaillez directement pour une organisation : elle est alors prestataire de votre
travail. Vous pouvez ainsi travailler pour une association (Croix-Rouge), une mutuelle
(Mutualité sociale agricole) ou un service public (Conseil général). Le travail consiste alors
souvent à aider et accompagner les personnes. L’organisation se charge de choisir les
missions qui vous sont confiées. Plusieurs interventions sont planifiées dans la journée (5
à 6) d’une durée variable (30 min à 3 h) et vous vous déplacez d’un domicile à l’autre.
Pour plus d’informations sur ce sujet, www.una.fr
Si vous travaillez pour une organisation qui vous confie à un particulier : elle est alors
mandataire : elle n’est que l’intermédiaire entre vous et votre employeur.
Vos employeurs seront alors les particuliers qui vous ont embauché. Deux missions
sont confiées à l’organisation : votre placement chez des particuliers et les formalités
administratives.

À RETENIR !

Dans ces deux cas, le CESU
(chèque emploi service
universel) peut être utilisé pour
vous payer au travers de votre
organisation.

Les différents types de métiers que vous pouvez exercer pour venir en aide à ceux qui en ont
besoin :
En tant qu’auxiliaire de vie, vous êtes souvent plus qu’un soutien matériel : vous êtes
une passerelle vers l’extérieur, un lien social qui rythme la vie de la personne âgée ou
handicapée, voire une présence bienveillante. Vous devez donc susciter la confiance de
la personne aidée, créer un climat de respect mutuel, mais sans jamais supprimer la
distance professionnelle qui devra régler vos relations (pas de tutoiement, pas d’échanges
de coordonnées personnelles...).
Vous ne devez jamais vous substituer à la personne : l’encourager à accomplir toutes les
tâches qui sont encore à sa portée dans le but de maintenir son autonomie est primordial.
Un professionnel doit respecter les désirs de la personne aidée et ne doit pas se substituer
à elle pour toutes les tâches domestiques (cela accentuerait la perte d’autonomie de la
personne). En même temps, vous devez être attentif à toute situation ou relation pouvant
représenter un danger physique pour la personne (mauvaise utilisation des médicaments,
risque d’accident domestique...) ou moral (proche abusant de la personne, maltraitance...)
et en avertir le service ou les autres professionnels.

© CEF - Centre Européen de Formation - 7 -