Page 29 - MOBILITES MAGAZINE n°53
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  Mobilités
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 Par dérogation et lorsque l’importance des mobilités interrégionales le justifie, deux ou plusieurs régions peuvent exercer ces actions à l’échelle d’un bassin de mobilité interrégional qu’elles définissent et délimitent, en concertation avec les AOM, syndicats mixtes de transport (de type SRU), départements, communautés de communes ou com- munes. Ce bassin interrégional est présenté dans le projet de cartographie des bassins de mobilité qui leur est soumis pour avis, avant son adoption par les conseils régionaux concernés. Les acteurs économiques (employeurs) et les utilisateurs des services de mobilités (usagers, habitants) sont chargés de suivre l’exécution du contrat au sein d’un comité des partenaires.Le bassin de mobilité est ainsi l’échelle la plus pertinente pour articuler une politique publique de mobilité qui profite vraiment aux territoires peu denses.
Quant au bassin de vie c’est un un découpage territorial proposé par l’Insee à partir de l’accès des habitants aux services du quotidien. Selon la définition de l’Insee : « un bassin de vie est le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès aux équipements et services les plus courants ».
La méthodologie est la suivante. Les équipements sont classés en trois gammes : proximité / intermédiaire / supérieure. En voici quelques exemples pour chaque gamme :
• Proximité : poste, pharmacie, coiffeur, infirmière, kiné, boulodrome. • Intermédiaire : gendarmerie, supermarché, vétérinaire, école de conduite, station-service, collège, laboratoire d’analyses.
• Supérieure : poissonnerie, lycée, urgences, gynécologue, gare, cinéma, musée.
Le bassin de vie est défini par la gamme intermédiaire. On définit des pôles de services, c’est-à-dire une commune ou agglomération ayant au moins 16 des 31 équipements intermédiaires. Puis les zones d’influence de chaque pôle de services sont ensuite délimitées en regroupant les communes les plus proches, la proximité se mesurant en temps de trajet, par la route à heure creuse. Ainsi, pour chaque commune et pour chaque équipement non présent sur la commune, on détermine la commune la plus proche proposant cet équipement. Des itérations successives permettent de dessiner le périmètre des bassins de vie. Les bassins de vie ne font plus du tout référence à l’en- quête communale (qui n’existe plus) ni aux flux domicile-travail. Chacun d’eux est composé d’un pôle (commune ou unité urbaine dis- posant d’un certain nombre d’équipements de la gamme intermédiaire) et de son aire d’influence (communes "non-pôles" les plus proches) Pour exemple 26 bassins de vie couvrent l’ensemble des communes du Loir-et-Cher en 2012.
Les Cahiers Pratiques
 BASSINS DE VIE ET COMMUNAUTÉS DE COMMUNES
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SOURCE : INSEE 2012 - ARRÊTÉS PRÉFECTORAUX SITUATION AU 01/01/2017
 MOBILITÉS MAGAZINE 02 - FÉVRIER 2017 - 29






























































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