Page 15 - MOBILITES MAGAZINE N°49
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  tFERROVIAIRE/TER
       me des TER
  fortes incitations tarifaires déclen- chées par les Autorités Organisa- trices, qui ont surtout séduit les jeunes et les touristes contraints de rester en France et de redé- couvrir les territoires. Enfin, depuis les nouvelles restrictions de dé- placement à l’automne, nous constatons de nouveau une perte de trafic. En termes de fréquen- tation, nous sommes assez proches des autres modes de transport public, comme les transports ur- bains, c’est-à-dire avec une baisse approximative de 35 % de notre trafic habituel.
: ces situations particulières ont-elles
contrarié les relations que vous entretenez avec les Régions ?
JAM : pour l’exercice 2020, la si- tuation est quasiment réglée avec les différentes Autorités Organi- satrices de la Mobilité. Pour cette année, nous sommes en train de réfléchir à des ajustements, dont certains peuvent se traduire par des avenants aux conventions. Mais la période électorale actuelle n’y est pas trop propice.
:oùenest l’ouverture des lignes TER à
la concurrence ?
JAM : il s’agit d’une situation à la- quelle nous nous préparons depuis une quinzaine d’années. Nous avons la ferme intention de défen- dre nos positions et de nous posi- tionner sur tous les appels d’offre actuels ou à venir. A ce jour, des appels d’offres pour confier des lignes à un autre opérateur que la SNCF ont déjà été lancés par cinq Autorités Organisatrices de la Mobilité.
: quelles sont
les Régions sui sont les plus
avancées dans le processus ?
JAM : la Région Provence-Alpes- Côte-d’Azur est la plus avancée dans le processus avec deux lots : l’axe inter-métropole Marseille- Toulon-Nice, et les lignes de l’axe Azur, Les Arcs-Draguignan, Nice- Vintimille, Cannes-Grasse et Nice- Breil-sur-Roya-Tende. La décision est attendue pour les premiers lots dès septembre. La mise en exploitation pour les lignes de l’axe Azur est prévue en décembre 2024 et celle pour la ligne inter-métro- pole, pour juin 2025. Ensuite, nous avons la Région Pays-de-Loire, avec l’ensemble Nantes-Nort-sur- Erdre, les lignes Nantes-Château- briant et Nantes-Clisson, ainsi que l’ensemble « Sud Loire », soit Nantes Pornic, Nantes-Saint-Gilles- Croix-de-Vie et Nantes-La Roche- sur-Yon. En Grand-Est, sont propo- sées, les lignes Nancy-Contrexé- ville, Bruche-Piémont-Vosges, ainsi que les lignes ferroviaires qui relient Grand-Est avec les länder alle- mands de la Sarre, du Bade-Wur- temberg et de la Rhénanie-Pala- tinat. Dans les Hauts-de-France, l’étoile de Saint-Pol-sur-Ternoise (lignes de St-Pol vers Arras, Bé- thune/Lille, Etaples), l’étoile d’Amiens, Paris-Beauvais, auquel pourraient se rajouter les lignes picardes Paris-Creil-Compiègne- Saint Quentin-Maubeuge et Pa- ris-Creil-Amiens-Calais, celles-ci n’ayant pas encore été confirmées officiellement par l’Autorité Orga- nisatrice.
: pensez-vous faire des concessions
financières pour conserver des marchés ?
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   Réduire nos émissions de CO2 de 100 000 tonnes d’ici à 2025.
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 MOBILITÉS MAGAZINE 49 - JUIN 2021 - 15










































































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