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a révolution de la mobilité
Il y aura quatre fois plus d’allers et retours par jour dès septembre 2021 et six fois plus en 2023, tandis que l’amplitude horaire
sera élargie.
David Margueritte, président de la communauté d’agglomération du Cotentin
en ligne, infos en temps réel, géo- localisation des véhicules, calcula- teur d’itinéraires multimodaux. « En additionnant l’offre de base et les options, les dépenses liées à ces compétences se chiffrent 156 M€ sur la durée du contrat. Ce qui re- présente pour la collectivité un reste à charge de 131 M€, soit près de 19 M€ par an », précise David Margueritte. Transdev prévoit d’accroître la fréquentation des trans- ports publics de 70 %. Actuellement ce mode totalise 4 % de parts de marché avec 14 600 voyages par jour, hors Covid. La voiture décroche la première place en cumulant 66 % des déplacements. Le vélo arrive en queue de peloton à 1,5 %. Ce mode sera facilité par la création de 3 km de pistes cyclables. « Nous avons du chemin à faire, mais la révolution est en route ! », affirme le président de l’agglomération. La nouvelle offre, couplée à une tari- fication unique à 1 € permettant d’utiliser l’ensemble des services de bus et la ligne TER entre Cher- bourg et Valognes, devrait inciter à l’usage des transports collectifs. Et ce d’autant plus que l’agglomération va débuter en 2022 la construction dans Cherbourg d’un bus à haut
niveau service. Une infrastructure localement appelée BNG pour Bus Nouvelle Génération. Ce transport en commun en site propre évoluera sur 2,5 km. Il sera connecté au pôle d’échanges multimodal de la gare et reliera les principaux équipements et lieux d’attractivité de cette com- mune. Ce couloir de bus sera em- prunté par l’ensemble des lignes du réseau urbain. C’est notamment pour cette raison qu’il n’y aura pas de véhicules dédiés à ce service. A noter que cette agglomération a opté pour une motorisation hybride de ses véhicules : fin 2021, il y aura 11busdecetypesurles50que compte le parc. « Nous souhaitons agir en faveur de l’environnement en faisant privilégier les transports en commun grâce à une offre at- tractive mais aussi en limitant l’im- pact de nos véhicules sur l’atmo- sphère ».
Selon un sondage organisé en dé- cembre 2020 auprès de 1000 per- sonnes, 45,6 % déclaraient vouloir se déplacer de façon plus écologique. Par ailleurs, 39,4 % voulaient disposer de transports en commun plus ac- cessibles, 37,1 % de transport mieux connectés et 34,6 % de transports plus rapides. z CHRISTINE CABIRON
MOBILITÉS MAGAZINE 49 - JUIN 2021 - 37