Page 32 - MOBILITES MAGAZINE N°11
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Opérateurs & réseaux
teau-Thierry/Coulommiers/Provins), n (Paris-Montparnasse-Mantes/ Dreux/rambouillet) et H (Paris nord-Pontoise/Luzarches/Persan- Beaumont) du « Transilien » comme la ligne rer-e SnCF (Haus- mann Saint-Lazare-Chelles-Gour- nay/Tournan) présentent un bilan mitigé, puisqu’elles gardent « une ponctualité et une qualité de ser- vice insuffisantes ». Qui devrait toutefois s’améliorer significative- ment avec l’arrivée des rames rer-nG pour la ligne e, des Fran- cilien pour la ligne H et des regio 2 n pour la ligne n. Cela, parallè- lement à la fiabilisation de la main- tenance sur les sites de noisy-le- Sec et de vaires-sur-Marne. et d’ici 2022, l’équipement de la section Gretz-Longueville-Provins (57 km) dans le cadre de l’électrification (Paris) Gretz-armainvilliers-Troyes apportera des atouts supplémen- taires de fiabilité à la ligne P...
Mais rien n’est vraiment rose
Les auditeurs raTP et SnCF consta- tent que des problèmes importants persistent, voire s’aggravent encore, danslecasdeslignesa,B,CetD du rer comme dans celui de la ligne r du « Transilien » (Paris Lyon-Corbeil-Melun-Montereau). Des lignes qui affichent des taux de ponctualité(2) respectifs à hauteur de 85,4% pour le rer a, de 86,7% pour le rer B, de 86,7% pour le
rerC,de85,2%pourlererDet de 84,8% pour la ligne r.
Dans le cas des lignes du rer, la première cause réside dans la pression du trafic demeure toujours aussi forte( 3) d’autant que désor- mais, elle atteint même les extré- mités de lignes. Mais les travaux de grande ampleur lancés pour la modernisation du réseau jouent un rôle évident dans les difficultés des lignes. Tout comme ceux liés à l’extension des réseaux. ainsi, les travaux de construction du mé- tro « Grand Paris express » im- pactent fortement le rer B à ar- cueil et la ligne n du « Transilien » à Clamart. S’ajoutent, pour certaines des lignes, l’existence d’un parc de matériels roulants très anciens, les difficultés d’entretien de ces mêmes matériels comme des pro-
Ce qu’il faut, c’est améliorer la réalité du service effectué et constaté par le voyageur, quitte à relâcher quelque peu la pression.
blèmes plus généraux d’exploita- tion. et il convient, conjoncture sécuritaire à l’appui, de noter la récente multiplication des signa- lements de « colis suspects » qui paralysent totalement l’exploitation jusqu’à deux heures durant...
Il faudra du temps
autant de difficultés souvent d’ori- gine structurelle, et qui donc de- manderont du temps pour être résolues. Grâce aux effets cumulés d’une meilleure organisation des chantiers(4), du renouvellement des matériels (198 rames nouvelles ont été livrées cette année, dont les cinq premiers regio 2 n sur la ligne r en décembre 2017) ou de leur rénovation (Z 2n du rer C) et de la mise en œuvre des « Sché- mas Directeurs » de lignes. no- tamment avec la mise en place du Centre de Commandement unique raTP/SnCF à vincennes pour la ligne a, et la refonte des grilles horaires sur toutes les lignes. L’amélioration viendra aussi de l’installation d’un pilotage auto- matique Sacem renouvelé sur le tronçon central de la ligne a, ainsi que de nombreux travaux d’adap- tation des infrastructures de ser- vice. Comme l’ajout de voies ter- minus supplémentaires à Cergy et Chessy sur le rer a. et également à Orsay sur le rer B en sus de la
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