Page 46 - MOBILITES MAGAZINE N°11

Technologies & innovations
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1 La salle des machines ne change pas pour les contrôles usuels. Le dégagement en hauteur du capot est suffisamment haut, y compris pour les grandes tailles.
2 Le poste de conduite et son ergonomie figurent parmi les atouts du Mercedes-Benz Citaro. On apprécie le volume habitable dédié au conducteur et la qualité de finition et d’insonorisation.
3 Impossible de distinguer sur le tableau de bord les spécificités du Mercedes-Benz Citaro Hybrid : aucun témoin ou interrupteur ne vient trahir la présence du moteur électrique d’assistance.
4 Visible ici à gauche de la photo, le levier commandant le ralentisseur hydraulique intégré à la boîte (ici une ZF Ecolife, mais la boîte Voith Diwa.6 est également disponible). Même en ville, il est agréable de gérer soi-même l’action du ralentisseur.
5 Un nouvel échangeur dédié au refroidissment liquide du moteur électrique auxiliaire a pris place dans le montant de pavillon arrière gauche.
6 Hormis le logotype sur la baie vitrée et les super-capacités en toiture, impossible de reconnaître de l’extérieur le Mercedes-Benz Citaro Hybrid.
7 Le volume habitable et la capacité sont intégralement préservés, les équipements d’hybridation n’empiétant aucunement dans l’espace dévolu aux passagers.
8 Seul bruit distinguant la version hybride : la pompe électro-hydraulique d’assistance de direction montée ici en série. Cette option, prise isolément, peut également équiper un Citaro conventionnel.
9 Le secret du Mercedes-Benz Citaro Hybrid tient en ce petit moteur issu de la berline Mercedes-Benz Classe S. Avec son électronique de commande et son convertisseur de courant, il est fourni par Mitsubishi Electric. Il permet la récupération d’énergie et l’assistance du moteur thermique.
AU VOLANT DU MERCEDES-BENZ CITARO HYBRID
Petite déception, Mercedes-Benz ne nous proposera pas pour ce tour d'une heure à Mannheim la version Citaro ngt Hybrid. On se contentera donc du diesel OM936 associé ici à une boîte zF ecolife six rapports. Dans les faits, on ne ressent absolument aucune différence avec le pendant diesel. Rien dans le comportement, l'instrumentation ou l'équipement ne trahit la présence de l'aide électrique. le moteur électrique étant de faible capacité (220 nm de couple seulement), il est insuf sant pour ralentir le véhicule, ce qui explique la présence du traditionnel ralentisseur hydraulique lequel se révèle extrêmement plaisant, d'autant que Mercedes-Benz a la bonne idée de prévoir un levier dédié sur la colonne de direction (option). Pour un moteur diesel, celui-ci fait preuve d'une excellente éducation. le conducteur apprécie le silence et le bon ltrage des vibrations moteur. l'atout majeur du Citaro est son agrément de conduite : la nition et la présentation du poste de conduite est excellente, l'ergonomie soignée, la direction très bien assistée, à la fois douce et informative tout en éliminant extrêmement bien au volant les cahots de la chaussée. Cette direction se fait entendre par le chuintement de la pompe éectro-hydraulique située à l'avant, forcément associée à la version Hybrid. le freinage est puissant et progressif, les remises en vitesse sur les voies d'accélérations ef caces (la boîte zF à six rapports se révèle ici fort précieuse pour exploiter au mieux les ressources du « petit » moteur de 7,7 l). nuançons ce bilan élogieux par le fait que nous étions à vide sur un parcours de plaine. au nal, l'objectif revendiqué d'un système d'hybridation « transparent » est parfaitement atteint.
46 - MOBilitéS Magazine 11 - JanviEr 2018