Page 39 - MOBILITES MAGAZINE N°48
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  Mobilités
magazine
 Vous pouvez être une entreprise d’accueil pour les salariés souhai- tant se reconvertir.
En transport routier de voyageurs les autocaristes sont particulière- ment affectés par la crise sanitaire (selon les scénarios de l’OMT - on peut penser qu’il faudra de deux ans et demi à quatre ans au tou- risme international pour retrouver les niveaux de 2019). Les conduc- teurs tourisme et grand tourisme sont concernés par cette situation dramatique et catastrophique, et le dispositif susvisé peut être une piste d’insertion professionnelle.
m Quel accompagnement pour votre entreprise ?
Plusieurs acteurs sont à votre écoute et à celle de vos salariés : votre opérateur de compétences (OPCO Mobilités), vous accompagne dans l’entrée du dispositif et dans l’identification des emplois fragilisés et votre association Transitions Pro pour faciliter le recours au dispositif et fluidifier l’organisation des parcours de vos salariés.
Votre association Transitions Pro, et bien entendu les services de l’État Les Directions Régionales de l’Economie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités (DREETS), (ex-Direccte).
Des conseillers en évolution professionnelle (CEP) seront mobilisés pour accompagner vos salariés gratuitement dans la construction de leur parcours de reconversion. Vous pouvez recommander à vos salariés de les contacter sur mon-cep.org ou apec.fr pour les cadres.
m 3 étapes pour mettre en place Transitions collectives dans votre entreprise
Un article obligatoire de l’accord-type de GEPP
Dans les entreprises d’au moins 50 salariés, le suivi de l'accord aura lieu lors de la consultation annuelle du CSE sur les orientations straté- giques de l'entreprise et sur leurs conséquences sur l'activité et l'emploi, l'évolution des métiers et des compétences, prévue à l’article L. 2312-24 du code du travail.
Dans les entreprises d’au moins 11 salariés et de moins de 50 salariés, le suivi de l’accord aura lieu, au moins une fois par an, dans le cadre de la réunion du CSE.
Dans les entreprises de moins de 11 salariés, l’employeur informe, au moins une fois par an, les salariés de la mise en œuvre du présent ac- cord.
A l'issue de l'accord, un bilan sera présenté aux organisations syndicales, aux délégués du personnel et aux salariés à la date d'ex- piration de celui-ci. Par la suite, une information sur ce bilan sera faite au CSE ou aux salariés.
m Quelle prise en charge ?
L’État prend en charge la rémunération des salariés (y compris les charges sociales légales et conventionnelles) et le coût pédagogique des formations certifiantes d’une durée maximale de 24 mois. La prise en charge des salaires à 100 % est limitée à un plafond de 2 fois le Smic, 90 % au-delà de ce plafond.
TPE/PME en transport de voyageurs, vous avez identifié un besoin de professionnalisation de l’encadrement, de fidélisation des sala- riés, de nouveaux recrutements sur des compétences en relation avec les besoins de vos autorités organisatrices de mobilité, de re- crutements de femmes et d’hommes qualifiés pour valoriser le ser- vice clients ? Pour d’autres vous souhaitez accompagner vos salariés dans la recherche d’une reconversion professionnelle au vu de la gravité de la pandémie et son impact sur l’économie.
Vos problématiques sont complexes ou multiples. Quelles que soient les difficultés identifiées ou les ambitions de votre entreprise, la GPEC rassemble vos collaborateurs et toutes les énergies autour d’une volonté de changement. C’est en ce sens qu’elle est fédéra- trice.
Il faut sans nul doute que les opérateurs de mobilité, les autocaristes sachent proposer des actions de formation et ou des évolutions pro- fessionnelles au service de la progression de carrière ou simplement du maintien de l’emploi dans des conditions de bien-être social. Dans les temps à venir, il faudra faire preuve d’agilité et d’intelli- gence collaborative et collective, de concertations. Et il ne s’agira pas de vains mots. En ce sens, la GPEC ne reste qu’une démarche volontaire stratégique et prospective.
CLAUDE CIBILLE CONSULTANT EDITIONS-CONSEIL EN MOBILITÉS WWW.ECMOBILITES.COM
* Il s'agit de métiers émérgents issus de nouveaux domaines d'activité ou de métiers en tension dans des secteurs qui peinent à recruter.
Les Cahiers Pratiques
 Ident1
Identifier les métiers fragilisés au sein de votre entreprise. Quelle que soit sa taille, votre entreprise doit inscrire la liste des métiers identifiés comme fragilisés dans un accord-type gestion des emplois et des parcours professionnels (GEPP) qui permet à la direction des ressources humaines d’avoir une vision de l’évolution des métiers de l’entreprise.  Vous devez ensuite déposer cet accord et l’enregistrer sur : teleaccords.travail-emploi.gouv.fr/ PortailTeleprocedures
ification des métiers
fragilisés
•
• Ies entreprises qui en ont besoin peuvent être accompagnées par leur OPCO pour identifier les métiers fragilisés
• Informer les salarié(e)s susceptibles d’être éligibles à ce parcours de formation. Une réunion d’information est assurée par l’un des opérateurs du Conseil en évolution professionnelle (CEP) qui pourra ensuite épauler les salarié(e)s dans l’analyse de leur situation, la formulation de leurs attentes, l’élaboration puis la mise en œuvre de leur parcours de reconversion.
  2mation
Infor
des salarié(e)s
concerné(e)s
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• Déposer votre dossier de Transitions collectives auprès de l’association Transitions Pro compétente de votre région (avec l’appui de l’OPCO, le cas échéant).
 pôt du dossier
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