Page 25 - MOBILITES MAGAZINE N°13

Opérateurs & réseaux
Et pourquoi pas des péages urbains à l’avenir si nous ne parvenons pas à y réduire la congestion ?
Jean-Jacques Bernard. l’idée est d’apporter les outils numériques pour covoiturer et de donner l’envie de le faire. assortis d’un programme de fidélité, covoiturage ou voyage à vélo ou en transport public, contre bons d’achats dans la ville. « Quand on veut conquérir de la clientèle, il faut utiliser tous les moyens susceptibles de faire évo- luer les comportements », souligne Jean-Claude Bernard. la billettique va aussi évoluer. les rennais se déplacent avec leur carte Korrigo sans contact ou avec des tickets en carton. a partir de 2019, plus de tickets, mais des bil- lets magnétiques rechargeables, ou la carte Korrigo, ou le téléphone. mais tout est sans contact. De plus, la carte Korrigo devient mul- tiservices, plus seulement réservée
au transport mais valable à la pis- cine, à la bibliothèque, etc. « Je pense qu’elle va créer la surprise. Elle devient une carte citoyenne ouvrant à tout un tas de services de la vie quotidienne à partir des transports », explique laurent se- nigout, directeur général de la star.
Le centre du
réseau débloqué ! Ces moyens devraient fonctionner à l’arrivée du métro. « Nous conser- vons la même philosophie qu’au moment de la mise en place de la première ligne. Le réseau doit pro- gresser entièrement à l’occasion de l’arrivée du métro. Pas question que les Rennais se disent qu’il existe un réseau à deux vitesses. Si l’on attend trois minutes dans le métro, impossible de patienter une éternité pour voir arriver le bus, une fois sorti du métro. C’est comme cela que nous capitaliserons le plus sur l’effet métro. Nous espérons, comme la première fois, gagner quatre à cinq points de part modale en faveur des transports publics », explique Jean-Jacques Bernard. Il assigne au réseau d’en véhiculer 112 millions en 2024, +31 %, soit entre 4 et 5% de progression tous les ans.
Un million de kilomètres du bus
en plus vont accompagner l’entrée en service de la seconde ligne de métro. Ce seront ceux économisés grâce au métro. les lignes élimi- nées ou écourtées, parce que ra- battues sur les nouvelles stations de métro. l’offre des lignes fortes (Chronostar) en bénéficiera, no- tamment pour allonger les des- sertes de nuit. l’autre conséquence sera d’alléger la circulation au centre du réseau, place république. l’an dernier un piéton qui s’était fait renverser et avait eu la jambe cassée, avait occasionné une paralysie totale du centre-ville. plus aucun bus ne pouvait bouger autour de la place république. Cela ne devrait plus pouvoir arriver. « Nous réduisons de 20% le passage des bus à Ré- publique », explique Jean-Jacques Bernard. l’arrivée de la seconde ligne du métro ne se fait pas sans s o u c i d e l ’é c o n o m i e . l e v i c e - p r é - sident aux transports et aux dé- placements a fait ses comptes : si la seconde ligne augmente l’offre de transport de 20%, la dépense ne doit s’élever que de 18%, les recettes s’envoler de 37,7% et au final, le coût pour la collectivité ne progresser que de 7%. Une sorte d’autre effet métro..z
HUBERT HEULOT
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La construction d’un réseau express de pistes cyclables sécurisées va être entamée.
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Laurent Senigout, directeur général de la Star. Un objectif assigné de 31% de fréquentation en plus d’ici 2014.
Mobilités MAgAzinE 13 - mars 2018 - 25
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