Page 48 - MOBILITES MAGAZINE N°63

mobilité urbaine / INDUSTRIE
vers l’électro-mobilité, un fait déjà réel puisque 41 % de la production de 2021 de la marque fut hors moteurs thermiques. Une analyse partagée par Romuald Wit- kowski, Directeur Projet chez Solaris Bus revendiquant 2572 véhicules électriques (1395 en exploitation et 1177 en portefeuille de production). Le catalogue d’électriques à batteries comprend 6 longueurs (des Low Entry de 8,9 m - le dernier de la gamme à reposer sur la 2è génération d’Urbino -, 9 m, 15 m et des planchers plats intégraux de 12 m , articulés de 18 m et bi- articulés de 24 m) . Côté batteries, elles sont adaptées aux modes de charge (lente ou rapide) et sont, au choix, dites High Density (ici de technologie Lithium fer phosphate d’origine Chinoise CATL en vertu d’un accord de coopération conclu en mai 2022 entre les deux groupes) ou High Energy (adaptées au biberonnage via pan- tographe et fournies par la société d’origine allemande BMZ). Solaris Bus propose, comme de coutume un vaste choix de mo- torisations en plus des modes de charge : moteurs asynchrones en nez de pont, al- lant de 160 à 300 kW de puissance en crête ou, toujours en option, le pont-por- tique bi-moteurs ZF AVE 130.
Solaris Bus, comme Van Hool, Skoda Trans- port ou Hess fait partie des constructeurs développant et produisant des véhicules électriques bifilaires. Un choix réellement efficient en termes de transition énergé- tique puisqu’ici, le besoin en batteries est considérablement réduit, celles-ci n’ayant
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Solaris Bus n'entend pas l'électrique comme uniquement à batteries : piles à combustible et bifilaire IMC ont également droit de cité. D'où l'investissement cette année 2022 en faveur d'une imposante station de recharge sur le site de l'usine permettant de tester tous les modes d'alimentation (y compris biberonnage par pantographe).