Page 34 - MOBILITES MAGAZINE N°67
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 Ferroviaire / SALON
 Entre innovations
et attentes de la part du monde ferroviaire
  Le traditionnel rendez-vous du Palais des congrès de Lille a attiré les foules : 7000 visiteurs se sont rendus au Grand Palais de Lille pour la 13e édition du SIFER. Où des attentes fortes pour le futur du ferroviaire
se sont révélées...
C’est le salon professionnel du fer- roviaire en France. Tous les deux ans, le Salon de l’Industrie Ferro- viaire, le SIFER, prend ses quartiers au sein du Grand Palais de Lille. Si celui-ci est d’abord un salon d’affaires où l’on ren- contre et échange avec ses fournisseurs et/ou clients et où l’on vient se tenir informé des tendances du secteur, plusieurs at- tentes du secteur ferroviaire ont été abor- dées et révélées.
Sans conteste, l’innovation est à un niveau élevé dans le ferroviaire. Tous les acteurs, des donneurs d’ordre de la filière jusqu’aux équipementiers, se lancent dans des pro- jets d’innovations. Innovations «  classiques  » de nouveaux produits développés sur fonds propres pour répondre à des at- tentes, mais également innovations dans la manière de concevoir et de développer les produits. Tous les acteurs de la filière se regroupent pour développer des pro- duits répondant à leurs attentes, et le dé- veloppement «  dans son coin  » semble re- lever du passé. Les produits développés par le Rail Open Lab et la signature au
sein du salon des nouveaux axes du Corifer en sont assurément deux exemples. L’in- novation se matérialise également par les Trains Légers, dont plusieurs projets étaient représentés (Train Léger Innovant, Draisy, Flexy et Taxirail).
Mais de fortes attentes et inquiétudes sont exprimées par la filière ferroviaire, et en particulier vis-à-vis des annonces gouvernementales. Il est d’ailleurs légitime de s’étonner de la non-venue du ministre des transports Clément Beaune au salon, alors que le gouvernement clame que le ferroviaire est «  la colonne vertébrale des mobilités ».
Quid des 100 milliards ?
Quoi qu’il en soit, Franck Dhersin, vice- président Transports des Hauts-de-France et Louis Nègre, président de la FIF (Fédé- ration des Industries Ferroviaires) ont in- diqué être «  deux Saint-Thomas du ferro- viaire  » et attendent la traduction concrète des investissements annoncés. Franck Dhersin s’inquiète en particulier des 100  Mds€ d’investissements annoncés
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