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Ferroviaire / SALON
Un autre projet innovant de train léger sur lequel intervient l’IRT est le Taxirail, là aussi régulièrement mentionné dans nos colonnes. Le déploiement du prototype sur la ligne Breauté-Port-Jérôme est at- tendu pour la fin 2023 ou début 2024, précise Régis Coat, créateur du Taxirail. Railenium intervient également dans les différents projets de recherche dans les trains autonomes, et notamment celui du TER autonome. Ce projet consiste à barder de capteurs une rame Regio 2N afin qu’elle puisse circuler de manière autonome. Une étape majeure a été franchie dernièrement, avec les premières circulations en GOA 4, pleinement réussies, confie-t-on.
Siemens Mobility, impatient pour le futur du ferroviaire Implanté sur le village de la FIF, Siemens Mobility avait choisi de venir à Lille. La présence d’une entité Siemens à Lille spé- cialisée dans le matériel roulant et la su- reté de fonctionnement sur le système Val (dont on rappelle que la première ligne construite se situe à Lille) constitue la première raison de la présence au SIFER de l’entreprise. La seconde raison consis- tait en la participation à un salon d’impor- tance comme le SIFER pour être présent et faire valoir les références françaises.
Laurent Bouyer, PDG de Siemens Mobility France, a ainsi indiqué que le Cityval fonc- tionne très bien sur la ligne B de Rennes, où il a déjà atteint 10 millions de kilomètres parcourus. L’entreprise attend avec im- patience le résultat des appels d’offres pour le déploiement de Nexteo sur les lignes B et D franciliennes ainsi que les décisions relatives au train de nuit. D’une manière générale, Siemens Mobility est impatiente de découvrir l’ensemble des projets de développement annoncés par le gouvernement.
SNCF Réseau a mis plusieurs innovations en lumière
Disposant d’un imposant stand à l’entrée du salon, le gestionnaire d’infrastructures ferroviaires français avait choisi de mettre en lumière plusieurs aspects de son acti- vité, à commencer par les suites rapides caténaires, objet d’une conférence de pré- sentation très suivie. Devant le vieillisse- ment fort et préoccupant de son patrimoine caténaire, SNCF Réseau a souhaité la mise en place d’une méthode industrielle de ré- génération des caténaires. Les objectifs ont été d’obtenir une forte productivité du renouvellement et une diminution du délai d’intervention, le tout en pleine et entière sécurité pour les travailleurs. Deux diffé-
rentes suites ont été construites par Geis- mar et Novium, la première pour les caté- naires 25 kV et la seconde pour les caté- naires 1,5 kV. Les objectifs de productivité sont au rendez-vous avec respectivement 200 et 110 kilomètres de caténaires re- nouvelés et un rendement 4 à 6 fois supé- rieur aux méthodes de renouvellement classique, a précisé Pierre Daburon au cours de la conférence. Plusieurs attentes se sont faites jour sur ces machines, avec le souhait de SNCF Réseau de développer une troisième ligne industrielle de renou- vellement des caténaires. Cette machine devra travailler avec la voie contigüe ou- verte à l’exploitation, car les lignes concer- nées ne disposent pas d’axes alternatifs pour reporter le trafic. Le tout sans compromission sur la sécurité des agents. En dehors de la suite rapide caténaire, la direction Supply Chain présentait l’ensem- ble de ses prestations, de la fourniture de rails à la réalisation de travaux sur le réseau ferré fournissant le matériel. A noter l’im- pression par imprimante 3D de pièces d’an- ciennes technologies afin de maintenir celles-ci en condition opérationnelles. Pour améliorer la qualité des formations des agents, l’entreprise a également développé des formations en réalité virtuelle. Doté d’un casque de réalité virtuelle, l’agent peut être placé en situation dangereuse afin d’adopter les gestes à adopter de ma- nière apprenante et active.
TELT, un maître d’ouvrage
à l’ouvrage
Déjà présent en 2021, TELT (Tunnel Euralpin Lyon-Turin) disposait d’un stand imposant. Rappelons que l’entreprise est le maître d’ouvrage de la section internationale (longue de 65 kilomètres) de la future liai- son nouvelle Lyon-Turin. Dans ces 65 ki- lomètres (ce qui fait au total 162 kilomètres de galeries), sont inclus les 57,5 kilomètres
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