Page 45 - MOBILITES MAGAZINE n°66
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  Des arrêts à la demande sur le réseau ferré national français
 vaient se limiter à des poteaux symbolisant les arrêts facultatifs. Sur le grand réseau, les arrêts facultatifs existent également, et sont reconnaissables à leur absence de personnel sédentaire.
Au sens réglementaire et sécuritaire du terme, une gare dispose de personnel et est le lieu d’origine/terminus ou de croi- sement/dépassement. Les stations sont considérées comme le niveau inférieur de la gare, qui est moins important que la gare. Les haltes étaient quant à elle situées à côté des passages à niveau. Les arrêts facultatifs se sont essentiellement déve- loppés lorsque les réseaux ont réalisé des économies de personnel et ont dé- veloppé les autorails. Les gares/stations sont ainsi devenues des haltes et au fil des ans, les points d’arrêt sans personnel
sont devenus des PANG (Points d’Arrêts Non Gérés).
Aujourd’hui, l’ensemble des lignes à voie métrique françaises du RFN (le Blanc-Ar- gent, la ligne de Cerdagne et la ligne Saint- Gervais-Vallorcine) ont des arrêts à la demande. On en retrouve également sur le réseau des chemins de fer de la Corse, de la Provence ainsi que sur les lignes Guingamp-Paimpol et Guingamp-Carhaix. Dans ces cas-là, c’est au contrôleur que les voyageurs doivent s’adresser pour solliciter l’arrêt du train.
Dans plusieurs pays comme la Suisse, le principe d’arrêt à la demande fait partie des usages courants d’exploitation, sur les lignes à voie métrique comme sur les lignes à voie normale hors réseau principal. Des boutons d’appel sont présents sur
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