Page 47 - MOBILITES MAGAZINE N°62
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  Nîmes veut devenir une écométropole de la mobilité
  obligés de reporter en 2024 l’autre partie de la restructuration du réseau Tango ». Concrètement, le délégataire a conçu des services plus rapides dotés de meilleures fréquences et d’une plus large amplitude. Par ailleurs, deux lignes de Trambus (T3 et T4) ont été créées. « Ce sont des lignes express qui ont un temps de parcours performant car elles utilisent une bonne partie des plates-formes de T1 et de T2 », précise Claude de Girardi. L’offre a également été améliorée dans les zones périurbaines. « Ces secteurs étaient desservis avec des services dont les fréquences relevaient plus
du transport scolaire que de lignes régulières. L’un des objectifs de la re- structuration du réseau Tango est de gommer la frontière entre l’urbain et
le périurbain ». Ainsi, des navettes in- ter-villages et inter-quartiers ont été mises en place. « Nous voulons redonner une place aux transports en commun dans ces communes excentrées. Aupara- vant, le réseau était essentiellement or- ganisé en étoile autour de Nîmes et de la gare. Les nouvelles navettes ont pour vo- cation de valoriser les centres-bourgs et faciliter leur accès ». La desserte des
zones artisanales et industrielles a éga- lement été optimisée. Des lignes régu- lières ont été mises en place avec un mail- lage plus resserré. « Ces zones d’activités n’étaient quasiment pas desservies en transport en commun. Aujourd’hui, le ré- seau Tango fait plus de cabotage pour aller au plus près des entreprises. En résumé, nous avons voulu un réseau de transport plus cohérent ».
cation est d’inciter à l’utilisation des trans- ports collectifs. C’est aussi le cas avec l’achat de véhicules moins polluants. Ac- tuellement, la ligne T1 est opérée avec des bus hybrides (électrique/gaz) de 24 m. « Nous prévoyons de les remplacer par des véhicules 100 % électriques car l’iti- néraire de T1 n’étant pas très long, nous n’aurons pas de problème d’autonomie ». T2 est exploitée avec des bus articulés
 Transition écologique
Parallèlement, les élus de Nîmes métro- pole ont budgété 5 M€ sur trois ans pour renouveler le matériel roulant. « Nous voulons construire une écono-métropole de la mobilité durable et inclusive », in- dique l’élue. C’est le cas avec les lignes T qui structurent le territoire et dont la vo-
de 7,8
tour de deux lignes de BHNS et d’une qua- rantaine de lignes de bus urbaines, pé- riurbaines. Lesquelles sont complétées par du transport à la demande et pour les personnes à mobilité réduite. Il fonctionne avec un budget annuel de 42 M€ et enre- gistre 14 millions de voyages.
de 18 m. Par ailleurs, le réseau Tango compte dix-neuf bus au bio- gaz. Six autres sont en cours d’ac- quisition et sont attendus pour mars 2023. Une énergie privilégiée par les élus nîmois puisqu’elle est produite à partir de la station d’épuration de la métropole. Le ré- seau Tango dispose d’un parc de 200 véhicules et d’une offre de plus millions de km. Il est organisé au-
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Christine Cabiron
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