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Le renouvellement d’un quartier délaissé



            Le modèle «théorique» de la ville compacte affirme avant tout la nécessité d’enrayer le processus de
            dispersion  en  empêchant  l’extension  géographique  de  l’agglomération.  Si  l’étalement  est  la  forme
            dispendieuse  du  développement  spatial,  la  ville  compacte  s’affirme  a  contrario  comme  la  forme
            économe.

            En plus de préserver la biodiversité, les terres agricoles directement adjacentes aux villes encouragent
            la consommation d'aliments locaux, réduisent la distance parcourue par les aliments et limitent les
            émissions de gaz à effet de serre. Pour les citoyens, le coût élevé de l'énergie sera compensé par la

            réduction  de  la durée des trajets, l'accès aux  transports publics et l'accès  aux  services  et emplois
            locaux. Pour les gouvernements qui cherchent à faire des économies, les villes compactes offrent des
            investissements en infrastructures plus efficaces et réduisent le coût de l'entretien des transports, de
            l'énergie, de l'approvisionnement en eau, ainsi que de la collecte et de l'élimination des déchets.

            la  ville  compacte apparaît  comme  une  alternative  à  l'étalement  urbain,  c’est  un  concept
            d’ urbanisme qui  favorise  une  densité  résidentielle  relativement  élevée  dans  des  quartiers
            multifonctionnels.  Le  terme ville  compacte  a été  inventé  en  1973  par George  Dantzig et Thomas  L.
            Saaty, deux mathématiciens dont la vision utopique était motivée par le désir de voir une utilisation plus
            efficace des ressources. Il repose sur un système de transport en commun efficace et présente un
            aménagement  urbain  qui,  selon  ses  défenseurs,  encourage  la  marche  et  le  cyclisme,  une  faible
            consommation d’énergie et une réduction de la pollution.

            La théorie de la ville compacte établit un lien étroit entre la qualité de vie, les densités résidentielles, la
            compacité du bâti et la durabilité urbaine. Plusieurs auteurs proposent la forme compacte comme un
            idéal. Les faibles densités résidentielles sont alors présentées comme un problème environnemental

            bien que les consommateurs continuent de préférer ce type d'habitat. Les comportements individuels
            semblent opposer le modèle de durabilité urbaine et la satisfaction résidentielle. Les considérations
            subjectives devraient être prises en compte à l'intérieur de ce modèle.









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