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LA MAIN CACHEE soir-là, fut émis un autre avertissement radio concernant de
larges blocs de glace, mais il ne fut pas pris en compte,
l’opérateur radio du paquebot étant occupé à envoyer les
messages de ses passagers. À 23h55, moins d’une heure avant
que le Titanic ne percute l’iceberg, le Californian lança un
nouvel avertissement au Titanic, mais l’opérateur radio saturé
répondit brièvement par un peu élégant : « SHUT UP ! »
(« LA FERME ! »)
• Pour construire le Titanic, il fallut investir l’équivalent de
100 millions de dollars d’aujourd’hui. Plus de 15 000 ouvriers
travaillèrent dix heures par jour de manière quasi ininterrompue
et sans congés payés, pendant plus de trois ans. Or, une fois que
le Titanic percuta l’iceberg, il ne lui fallut que 2h40 pour
sombrer.
• Le Titanic transportait 5 892 tonnes de charbon (environ
¼ de son poids total) et en utilisait environ 600 tonnes par jour
lorsqu’il naviguait à pleine vitesse (de 38 à 40 km/h).
• Le Titanic quitta le port avec à son bord environ 38 tonnes
de viande, 5 tonnes de poisson, 3,5 tonnes de lard et de jambon,
40 000 œufs frais, 1 tonne de café, 360 kg de thé, 5 tonnes de
sucre, 36 000 oranges, 16 000 citrons, 5 678 litres de lait, 3
tonnes de beurre frais, presque 3 tonnes de tomates, 1 tonne de
L’imprudent défi petits pois, 1,75 tonne d’oignons et 40 tonnes de pommes de
terre.
• Des repas cacher étaient disponibles sur le Titanic ;
l’équipe comptait un chef cuisinier juif, surnommé « le chef
hébreu », qui préparait ces plats.
• Isidor Straus et son frère Nathan, qui faisaient tous deux
du Challenger partie des Juifs les plus aisés de leur époque, visitèrent la Terre
Sainte en 1912. À la fin de leur voyage, Nathan décida de
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rester, en faisant don d’une importante somme d’argent au pays.
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Le Titanic était considéré comme un symbole culturel, car il
représentait parfaitement son époque. Et ce symbole fait encore
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résonnance aujourd’hui. Notre confiance dans la société moderne
ne repose-t-elle pas sur les progrès technologiques, médicaux et
scientifiques ? Ne plaçons-nous pas une confiance irraisonnée dans
les représentants de la science et de l’industrie, lorsque nous
Et ne sommes-nous pas également exposés aux écueils de la
richesse, du sentiment de suffisance et de sécurité illusoire qu’elle
plongeons dans la pénombre menaçante de l’armement mondial ?
procure ?
La métaphore du drame du Titanic résonne à de nombreux
niveaux, essentiellement parce qu’elle nous propulse hors de notre
vision étriquée de la réalité, et nous fait réaliser avec effroi
l’immensité du monde de Hachem et Sa Présence dans notre
réalité. D’une certaine manière, nous marchions sans but précis le
long d’un chemin, lorsque soudain, arrivés au bord d’une falaise,
nous avons aperçu le Grand Canyon dans toute sa splendeur. Nous
nous sentons alors si petits, si insignifiants. Mais c’est justement
dans la conscience de notre insignifiance que s’ouvre à nous une
nouvelle perspective. La Main de la Providence nous apparaît, et
nous ne pouvons rien faire d’autre que de rester immobiles, bouche
bée.
· L’ouverture de la Mer
Il est intéressant de signaler que le Titanic prit la mer le 10 avril
1912, correspondant au jour d’Isrou ‘Hag, le lendemain de Pessa’h
en Diaspora. Et le 15 avril 1912 à 2h20 du matin, le jour du
naufrage du Titanic, tombait exactement une semaine après La leçon du Titanic
A’haron chel Pessa’h, le dernier jour de Pessa’h, commémorant le
naufrage des Égyptiens dans les eaux de la mer Rouge.
Le parallèle est frappant. Tout comme le Titanic représentait la
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