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INVESTIR DANS LA FORMATION
DES JEUNES : UN GAGE DE RÉTENTION
DES EMPLOYÉS MAIS AUSSI DES CLIENTS
« Il existe plusieurs façons de stimuler et d’élargir les responsabilités d’un employé, souligne Catherine Légaré, présidente fondatrice d’Academos. Ce n’est pas toujours en hiérarchie qu’on peut stimuler les gens ; ça peut être de manière plus horizontale grâce à du parrainage du mentorat ; c’est le genre d’initiative qui aide les jeunes à développer des liens intergénérationnels. »
«
Les employeurs, comme les parents ou les professeurs, ont un impact très important sur l’avenir professionnel des jeunes. Le secteur de la quincaillerie embauche beaucoup
Les jeunes ont soif d’apprendre
Le rapport conclut que « la curiosité et la soif d’apprendre des jeunes sont une priorité tout de suite après le plaisir et l’argent. »
Et les jeunes ont des attentes envers les employeurs :
55% des répondants souhaitent s’épanouir dans un domaine qui les passionne, dans un milieu stimulant où il est possible d’ap- prendre en continu. «Le plaisir au travail peut être lié aux relations interpersonnelles, au type et à la fréquence de la reconnaissance reçue de son employeur. Le plaisir peut aussi être relié aux tâches: pour l’employeur, il s’agit de trouver des façons de donner des expé- riences engageantes aux employés.»
41% s’attendent à gagner assez d’argent pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille. Le prestige, la richesse, ce ne sont pas des valeurs dominantes pour les jeunes. Ils ont conscience de l’in- flation; donc le salaire doit leur permettre de subvenir à leurs besoins.
Le message pour les employeurs
« Les jeunes aujourd’hui ne cherchent pas juste un emploi. Ils veulent un emploi dans lequel ils pourront s’épa- nouir et éprouver du plaisir! Plus que jamais, pour attirer et garder un jeune, l’em- ployeur doit soigner son image de marque et optimiser sa culture organisationnelle. »
Former : votre carte atout
de jeunes ; tout jeune employé qui a eu un bon employeur, quelqu’un qui l’a stimulé, qui lui a appris des choses et qui l’a fait progresser va en parler des années plus tard. Les expériences de travail sont importantes. En tant qu’employeur, on peut faire une différence.», expose Catherine Légaré, la présidente fondatrice d’Academos.
Academos est un organisme à but non lucratif dont la mis- sion est de connecter les jeunes de 14 à 30 ans avec le monde du travail. Chaque année, 25000 jeunes s’inscrivent sur la plate- forme Academos et reçoivent du mentorat grâce à la participation de 3400 bénévoles issus de tous les métiers et professions.
L’organisme vient de publier les résultats d’un sondage mené auprès de 1000 jeunes de la Génération Z qui s’adresse aux parents, aux professionnels de l’éducation et aux employeurs qui souhaitent savoir comment la nouvelle génération perçoit désormais leur secteur d’activité.
Pour consulter le sondage de ACADEMOS
ÉTÉ 2022
AQMAT MAGAZINE 31
Catherine Légaré, présidente fondatrice, Academos