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Former : votre carte atout
Marie-Claude Villeneuve, conseillère en ressources humaines
Sabrina Dallaire directrice adjointe décoration, couvre-plancher, succursale de Saint-Félicien
DANS LES RONA FERLAC, ON EST PASSÉ DE LA RÉSISTANCE À L’ENTHOUSIASME FACE À LA FORMATION
« Moi, tout ce que je veux c’est que mes employés soient heureux au travail. Parce que
je souhaite les garder ! » Marie-Claude Villeneuve est, depuis un an, conseillère
en ressources humaines pour les quincailleries Ferlac qui emploient quelque 200 personnes au Lac-Saint-Jean. Au cours de la dernière année, 25 employés ont reçu une formation.
«
On forme beaucoup de monde. C’est important la formation chez nous. On a toujours besoin d’acquérir de nouvelles connaissances. Les employés ont besoin de connaitre les
Madame Dallaire a fait carrière dans le domaine de la vente et du service à la clientèle dans les secteurs du vêtement, de la chaussure et de l’automobile. Pendant la pandémie, le magasin où elle travaillait a fermé ses portes. La quincaillerie Ferlac l’a recrutée et lui a donné la formation nécessaire pour qu’elle devienne experte-conseil en couvre-plancher.
«C’est beaucoup d’apprentissage. Il faut connaitre notre produit et tout ce qu’y l’entoure. C’est très pointu, donc c’est important que je sois bien renseignée pour pouvoir bien conseiller mon client. C’est toujours rassurant de savoir qu’on va être bien formée pour effectuer le travail pour lequel on est engagée. La formation, c’est un outil et je me sens bien outillée. »
À l’ère d’Internet, alors que toutes les informations se retrouvent en ligne, les clients qui se présentent en quincaillerie sont sou- vent très bien renseignés sur les produits qu’ils recherchent. Pour établir une relation de confiance avec un client qui a effectué ses recherches, il est d’autant plus nécessaire d’être bien formé et de connaitre ses produits. «Parfois, il faut ramener ces clients à la réalité; ils ont vu un produit sur Internet et il pense que ça peut répondre à leur besoin. En réalité, ça ne convient pas pour leur projet ou un autre produit ferait
mieux l’affaire. C’est vraiment à nous de diriger l’entretien avec le client, de lui montrer ce qui est possible et de lui parler des choix qui s’offrent à lui. En étant bien informée, en connaissant bien ses produits, on leur démontre qu’ils peuvent nous faire confiance. »
nouvelles technologies, les nouveaux produits. Ils doivent pouvoir bien conseiller les gens. Moi j’offre de la formation à tout le monde ; je n’attends pas qu’ils me le demandent. Ce n’est pas tout le monde qui est à l’aise avec ce genre de demande. Souvent, les gens craignent de déranger. Je les encourage.»
Madame Villeneuve remarque qu’en matière de formation, les mentalités ont beaucoup évolué au sein de l’entreprise. Traditionnellement, la formation visait plus les gestionnaires. «Quand la formation a été offerte aux conseillers-vendeurs, au début, ils étaient plus ou moins enclins à suivre les formations. Souvent même ils y allaient de reculons. Maintenant, ils ont com- pris que ce n’est pas une perte de temps et qu’ils apprennent vraiment. Ils sont très contents de recevoir de la formation et même ils en redemandent. Ils adorent les formations. »
La formation devient rapidement un atout pour la rétention du per- sonnel. «Pendant la pandémie, on a connu un important roulement de personnel. Dans nos magasins, il y a du personnel qui est avec nous
depuis 20, 30, 40 ans. Mais aujourd’hui, avec la génération X, si je garde un employé trois ou quatre ans, je suis contente ; on considère ça comme du long terme. Donc c’est important de pouvoir motiver un employé en lui offrant de la formation, en lui demandant de formuler ses besoins de perfection- nement. Même si cela fait 40 ans qu’ils sont sur le plancher, il y a toujours de la place pour le perfectionnement et l’appren- tissage de nouvelles techniques.»
Sabrina Dallaire fait partie des nouvelles recrues en quincail- lerie issues de la génération X. Depuis un an, elle occupe le poste de directrice adjointe à la décoration pour le couvre-plancher à la succur- sale Ferlac de Saint-Félicien.
ÉTÉ 2022
AQMAT MAGAZINE 33