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   Saint-Quay-Portrieux
Depuis plusieurs années, c’est la tradition : les intervenants locaux de la chaîne de secours se réunissent pour une journée conviviale à l’occasion d’un tournoi de football. Cette année, la station SNSM de Saint-Quay-Portrieux accueillait les pompiers et les gendarmes pour jouer, échanger, et dîner. Une journée festive, rythmée par les interventions : une pour les pompiers, deux pour les sauveteurs. Les gendarmes ont ramené la coupe chez eux. L’an prochain, la protection civile prendra part aux festivités.
Le Havre
Transat Jacques Vabre : sous une météo instable, avec un ciel grisonnant parsemé d’éclaircies et une mer clapoteuse, cinquante-neuf équipages étaient au départ de la course qui relie Le Havre à Salvador de Bahia. Les bénévoles de la station et du centre de formation et d’intervention du Havre ont tenu le stand de la SNSM, largement financé par le Rotary-club local. Parmi les visiteurs, le Premier ministre et le maire du Havre ; un soutien très apprécié par la SNSM. En l'honneur de la SNSM, un cocktail a été offert par l'assureur Helvetia, en présence de tous les partenaires officiels du sauvetage.
Loguivy-sur-Mer
Une nouvelle fois, un tronc destiné à recevoir des dons pour la SNSM de Loguivy-sur-Mer a été dérobé sur le mur des disparus à Ploubazlanec, un lieu hommage aux disparus en mer. Les vols des bateaux-troncs de la SNSM sont malheureusement légion ces dernières années. Fabriqués pour certains sur commande, et datant des hospitaliers sauveteurs bretons du XIXe siècle, ces objets de collecte appartiennent à la SNSM et ont une haute valeur symbolique.
« Voler la SNSM, qui plus est dans cet endroit hommage, c’est un véritable affront », s’indigne Charles Bertrancourt, responsable de la collecte à la station SNSM de Loguivy-sur-Mer. Une plainte a été déposée pour « vol avec effraction et préméditation ». « Les troncs ne sont pas des objets de décoration. Ils représentent les hommes et les femmes de la SNSM qui risquent leur vie pour en sauver d’autres. » Une pratique écœurante pour les bénévoles que ces vols.
Nouméa
À l’occasion de sa visite en Nouvelle-Calédonie le 18 septembre, dans le cadre de la conférence maritime régionale, le secrétaire général de la Mer a tenu à rendre visite à la station de sauvetage de Nouméa.
Anglet
Un grand monsieur s’est éteint
   Dès le début de son mandat, en 1985, il participe à la création du stage « Côte dangereuse », qui deviendra par la suite le stage « Océan ». Il en sera le respon- sable et contribuera à le faire évoluer jusqu’en 2002. En parallèle, il s’im- plique dans la rédaction du livret Côte dangereuse, qui servira de base aux référentiels de formation actuels.
Il s’intéresse aussi au matériel et il est le premier à introduire le rescue tube en France en 1993, puis le paddle par la suite. Tous ceux qui ont eu l’oppor- tunité de le côtoyer s’accordent pour dire qu’il était un homme à la forte personnalité, généreux, rigoureux et heureux de partager son expérience. Personne n’oubliera sa personnalité et son engagement pour les Sauveteurs en Mer. Il laisse derrière lui un travail considérable sur lequel ses successeurs continueront longtemps de s’appuyer.
 « C’était un grand homme et un grand sauveteur. » C’est avec ces mots qu’Ar- naud Kurzenne, inspecteur des nageurs sauveteurs, décrit Vincent Lagadec. Le 6 octobre, l’ancien directeur du CFI Côte basque, s’est éteint à l’âge de 89 ans. Très impliqué auprès des nageurs sau- veteurs, il était un précurseur, à l’origine de nombreuses innovations pour le sau- vetage littoral, dont s’inspirent encore aujourd’hui les référentiels actuels.
Le semi-rigide SNS 736 baptisé
PAULINE DEMÉ
  Les Sables d’Olonne
   Les sauveteurs du CFI des Sables d’Olonne ont fièrement baptisé leur nouveau semi-rigide.
Samedi 12 octobre, la joie était palpable sur le visage des sauveteurs du CFI SNSM de Vendée. Pour cause, le père Antoine Nouwavi a béni leur semi-rigide, aux côtés d’un célèbre parrain, le navi- gateur Jean-Luc Van den Heede. « Ce bateau est très efficace, insubmer- sible et rapide », commente-t-il avec enthousiasme.
Bruno Wojciechowski, le directeur du CFI, explique : « cette embarcation de 7,50 m sert à l'entraînement, à la formation des nageurs sauveteurs et aux sécurités nautiques. Il est aussi mis à disposition, à chaque saison estivale, pour une mis- sion de patrouille côtière pour la ville des
Sables-d'Olonne. La commune a d’ailleurs financé le bateau aux 2/3 ; le reste étant à charge du CFI. »
Le vice-président de la SNSM, l’amiral de Oliveira, a rappelé le dynamisme du CFI : « avec une soixantaine de jeunes formés chaque année, votre CFI respire l’activité et l’énergie. Chaque été, sur votre secteur, ce sont 300 personnes qui sont secourues. »
La cérémonie s’est terminée avec la remise de la plaquette de la reconnais- sance à Tanguy Rousseau, directeur adjoint du CFI et Philippe Peoc'h, tré- sorier ; tous deux bénévoles.
E. K.
   40 SAUVETAGE #150
  ©DR ©SNSM
©Journal des Sables
©D.R.







































































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