Page 187 - Livre-MEYTAL

Parler à Hachem
Tefila, la Gmilout Hassadim, le Kidouch Hachem... et que tu fais de ton mieux pour t’approcher d’HaKadoch Baroukh Hou et lui apporter Na’hat Roua’h/ la satisfaction, le moment arrive où du Ciel on te donne. Ainsi Il est écrit : « Celui qui se sanctifie ici-bas un petit peu, On le sanctifie de là-haut beaucoup. » Qu’est-ce qu’ici-bas ? Il s’agit de ce monde-ci où nous sommes mêlés à la société. Tu peux participer à un cours de Torah au sein duquel tu t’es senti en fusion avec HaChem, mais à peine tu quittes cet endroit, tu te retrouves dans la rue, dans un transport en commun, et quelqu’un te prend ta place. Quelle Mida vas- tu employer ? Rakhamim (miséricorde) ? Din (rigueur) ? Vas-tu crier ou vas-tu dialoguer avec patience ? Qui seras- tu ? A toi de décider de mettre à profit là d’où tu viens ! Cela parait basique mais il est important de comprendre que l’enseignement que tu reçois doit forcément avoir un impact direct avec tes actions.
Nous sommes effectivement mêlés à ce monde-ci, témoins des publicités, usagers des transports, en contact avec la population et soumis à des paroles, en direct, au téléphone ou par tous médias... Cela crée un mélange, de tous les contacts, de tout ce que nos yeux voient, de tout ce que l’on goûte, de tous ces lieux que l’on visite... qui appartient à ce monde que l’on appelle ici-bas. Si dans ce monde- ci je me révèle dans la Sainteté, c’est un accomplissement exceptionnel aux Yeux d’HaChem. Et en me révélant un petit peu saint, de Là-Haut On me sanctifie beaucoup.
En réalité c’est le début qui est difficile. Pour chaque journée passée à exploiter le maximum de sainteté à répandre, le Yetzer Hara ne me laisse pas de répit. Il ne veut me laisser passer aucune journée dans une Kédoucha Chéléma, sans entendre de Lachon Hara, ni sans un excès de gourmandise, ni sans des divertissements nuisibles tels que l’écoute de mauvaises chansons, ou la fréquentation de lieux pervertis tels les cafés par exemple. Comme nous sommes en contact et
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