Page 47 - LETTRES AMICALES ET AMOUREUSES
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GAGA
Elle est grande, élancée et jolie.
Grâce à elle, de nouveau, je revis !
Comme un joyeux gamin, j’en conviens.
Quel vent de folie s’est emparé de moi ?
A quarante-huit printemps !
Quel tracas pour moi qui suis si las !
Pourtant, quand son rire hilare
Retentit près de moi,
C’est la détente, puis l’attente
D’où mon profond désarroi.
Elle est vraiment charmante cette nana !
Moi qui désire qu’elle soit plus souvent à mon côté,
Lorsqu’elle est là, heureux de sa présence,
Devant elle, je me retrouve complètement béat :
Comme un gaga quoi !
Lorsqu’elle apparaît avec sa chevelure blonde,
Je suis déjà en train de fondre.
Puis, j’entrevois ses magnifiques yeux bleus
Qui ressemblent à l’azur des cieux.
Honteux, je tente de me dérober
A son regard malicieux, merveilleux.
Tout en elle me chavire !
Sa voix, ses paroles que je ne saisis plus,
Son admirable corps que je devine et ne peux toucher !
Quel caractère, cependant, elle a
Cette nana que je voudrais mienne !
Pour toi NANA !
Alejandro Alé