Page 10 - Revue numéro 3 du magazine LexWeb
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5.  La  France  at-elle  déjà  expérimenté  cette  nouvelle  technologie  dans  le  domaine
               judiciaire ? D’autres pays ont-ils déjà utilisé la réalité virtuelle dans le milieu de la justice ?


               Cette partie est la retranscription des échanges entre l’équipe d’ARSKAN avec un expert en

               police judiciaire canadien Greg Schofield, sur la réalité virtuelle.

               1 / Jusque-là, je pensais qu’il serait utile de décrire le processus médico-légal de base

               Un crime se produit (un meurtre, un vol de banque, un cambriolage, etc.) La police arrive et
               ouvre une enquête. Le technicien médico-légal de la police est envoyé pour traiter la scène.


               Partie 1 documenter la scène — photos, vidéos et scans laser

               Partie 2 rechercher et collecter des éléments qui  pourraient être des preuves  — empreintes

               digitales, taches de sang, cartouches de balle, mégots de cigarette, verres à boire, etc.


               Le technicien traite les informations documentaires — imprimer les photos ; éditez la vidéo ;
               transformer les numérisations en diagrammes, visites vidéo et RV. Le technicien traite certaines

               des preuves — examine le verre pour les empreintes digitales et soumets les résultats à la base
               de données. Le technicien envoie une partie des preuves aux médecins légistes — ADN, sang,

               médicaments,  examens  microscopiques.  Toutes  les  informations  que  le  technicien  et  le

               scientifique sont consignés dans des rapports et envoyées au détective chargé de l’enquête. Le
               détective rencontre le procureur pour décider de la marche à suivre


               2/ Détails des réponses

               1 – Je pense que l’une des principales utilisations sera que les enquêteurs, les scientifiques, les

               avocats et les juges puissent tous voir de la scène sans la visiter. En plus de gagner du temps,
               l’un des gros problèmes que nous avons toujours lors du traitement d’une scène est de garder

               tout le monde à l’exception des techniciens pour minimiser les risques de contamination.


               2 – Les utilisations potentielles incluent la visualisation de la scène telle qu’elle est, montrant
               où  les  preuves  ont  été  trouvées,  montrant  les  résultats  de  l’analyse  (trajets  des  balles,

               éclaboussures de sang) et montrant le point de vue d’où un témoin prétend avoir vu quelque
               chose












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