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LE FEU EMPEREUR et le FEU MINISTRE


                                             君火 Jūn Huǒ et 相火 Xiāng Huǒ


                        Ce travail est offert à tous les étudiants, praticiens et personnes passionnées de la
                     médecine chinoise à l’occasion du nouveau millénaire et de L’année du Dragon.
                     Il peut être librement copié, diffusé, multiplié, pour autant que cela se fasse gratuitement et
                     avec mention des sources.
                                                Sources : GUANG MING PRESS
                                          Leegstraat 25A B 9960 Assenede, Belgium
                          Tel. 32 (0) 93.44.25.35 - Fax. 32 (0) 93.44.25.36 – E-mail : chinamed@ping.be
                                                  Directeur : Pierre Sterckx
                        Selon le cas, il s’agit d’études très approfondies ou de référenciers rapides pour les
                     praticiens, mais qui sont très détaillées.
                                                        PRÉFACE

                        Le problème ou plutôt le mystère du  Feu Empereur et du Feu Ministre défraie les
                     chroniques médicales de la médecine chinoise depuis plus de 20 siècles. Dans la plupart
                     des textes et des cours publiés en occident, ces Feux sont brièvement mentionnés dans
                     les bases théoriques et puis ignorés sagement peut-être.
                        À  l’orée  du  troisième  millénaire  et  de  l’année  du  Dragon,  nous  avons  la  joie  et  le
                     bonheur de présenter cette étude qui élucide enfin les arcanes du Feu Empereur et du
                     Feu Ministre, qui rectifie les contradictions historiques et permet d’incorporer ces concepts
                     dans des stratégies de traitement plus efficaces.

                        Dans cette préface nous voulons faire naitre les mots du Dr Cui Wei qui a dit : "Si le
                     Nèijīng est la porte par laquelle on peut accéder à la chambre des trésors des classiques
                     médicaux chinois, le Yi Jing en est la clé." Le lecteur constatera en parcourant ces lignes,
                     qu’il y est fait abondamment référence au système des trigrammes et que le Nèijīng est
                     abondamment cité. Plus encore, il remarquera que la théorie du Feu Ministre et du Feu
                     Empereur  ne  peut  être  comprise  que  par  une  lecture  correcte  des  trigrammes,  qui
                     transforment la signification du contenu du Nèijīng.

                        Cette étude s’inscrit ainsi parfaitement dans l’évolution contemporaine de la médecine
                     chinoise. Après avoir été classique et avoir failli mourir de sa belle mort, farcie qu’elle était
                     de connaissances désuètes et contradictoires, la confrontation avec la science occidentale
                     et les nécessités d’assurer la santé à un peuple représentant près d’un cinquième de la
                     population du globe, elle est devenue moderne.
                        L’occident  a  pu  faire  sa  connaissance  et  constater  ses  succès  croissants  dès
                     l’ouverture du "rideau de bambou" (euphémisme par rapport au rideau de fer de la guerre
                     froide).
                        Aujourd’hui,  scientifique,  logique  et  rationnelle,  la  médecine  chinoise  retourne  à  ses
                     sources classiques pour accéder au niveau du merveilleux, après avoir atteint la grandeur
                     d’une médecine déjà mondiale.

                        Le texte qui est présenté ici, enthousiasmera tous ceux qui recherchent sincèrement
                     une compréhension profonde de la médecine chinoise.
                        Mais  le  trésor  de  connaissances  qui  y  est  caché,  ne  se  révèlera  qu’à  ceux  qui  s’y
                     attèlent  avec  acharnement.  En  médecine  chinoise,  comme  en  toute  connaissance
                     orientale, rien ne peut jamais être acheté, ni même volé. (Quelle énorme contradiction en


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