Page 150 - La croyance de l'unicité
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« Et quand on les appelle vers Allah et Son messager pour que celui-ci
juge parmi eux, voilà que quelques-uns d'entre eux s'éloignent. 49. Mais
s'ils ont le droit en leur faveur, ils viennent à lui, soumis. » (La lumière
- 48,49)
Leur unique intérêt est la passion qu’ils suivent, et ce qui est
contraire à elle, ils s’en détournent, car ils ne cherchent pas à
adorer Allah lorsqu’ils demandent au prophète de les juger.
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Allah, le Très-Haut dit:
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« Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, les voilà
les mécréants. » (La table servie - 44)
Ce verset nous indique que le jugement par une loi différente que
celle d’Allah est mécréance. Cette mécréance est, tantôt majeure
(son auteur sort de la religion) et tantôt mineure (son auteur ne
sort pas de la religion), suivant l’état du gouverneur : S’il croit que
l’application de la loi divine n’est pas obligatoire et qu’il a le choix
de l’appliquer ou pas, ou bien qu’il la méprise et croit que d’autres
législations, comme le droit positif, sont meilleures ou
équivalentes, ou qu’il pense qu’elle n’est plus d’actualité, ou
cherche, en gouvernant par une loi différente l’agrément des
mécréants et des hypocrites, tout ceci est une mécréance majeure.
Et s’il croit fermement et a science de l’obligation de juger par la
loi divine, puis dans un contexte particulier délaisse cette loi tout
en reconnaissant qu’il mérite d’être sanctionné (à cause de cela),
alors il est (dans ce cas) désobéissant et désigné comme étant un
mécréant auteur d’une mécréance mineure. Et, dans le cas où il
ignore (dans cette affaire) la loi d’Allah tout en s’efforçant
activement de parvenir à la connaissance du jugement, puis
commet une faute, alors il est considéré comme étant dans