Page 152 - La croyance de l'unicité
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L La a   c cr ro oy ya an nc ce e   d de e   l l’ ’u un ni ic ci it té é
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                        qu’il conçoit d’adéquat sans se conformer à ce qu’Allah a fait
                        descendre est un mécréant, car il n’y a pas de communauté qui
                        n’ordonne pas de juger avec équité. Il se peut que la justice dans
                        leur religion soit celle perçue par leurs dirigeants. De même,
                        beaucoup de ceux qui se réclament de l’islam jugent par leurs
                        anciennes coutumes qui n’ont aucune relation avec ce qu’Allah a
                        fait descendre, comme c’est le cas des anciennes coutumes
                        bédouines (les traditions de leurs antécédents). Les émirs suivis
                        (par leur peuple) considéraient que ces traditions devaient être la
                        loi appliquée en dehors du livre et de la sunna, et ceci est la
                        mécréance. Beaucoup de gens se  convertirent à l’islam, mais ne
                        jugeaient qu’avec les traditions prédominantes appliquées par
                        leurs chefs. Lorsque ceux-là apprennent qu’il ne leur est pas
                        permis de juger par autre que la loi divine, puis ne s’y conforment
                        pas, bien plus, ils rendent licite de juger avec ce qui est contraire à
                        la loi divine, dans ce cas ils sont des mécréants" .
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                         Cheikh Mohammed ibn Ibrahim cite : "Ce qui a été commenté
                        comme étant mécréance sans être mécréance , concerne le fait de
                                                                        63
                        gouverner par une loi autre que celle d’Allah tout en
                        reconnaissant l’acte de désobéissance et que la loi d’Allah est la
                        seule vérité. Ceci est ce qui provient de l’homme une fois ou autre.
                        Par contre, celui qui met en place ces lois comme institution, cet
                        acte-là est mécréance et même s’ils disent : "nous sommes dans
                        l’erreur, et la loi divine est plus juste". Ceci est mécréance qui fait
                        sortir de l’islam" .
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                         Il, qu’Allah lui accorde miséricorde, a distingué le jugement
                        partiel, qui n’est pas répétitif, et le jugement général qui est la



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                          Minhadjou a-sunnati a-nabaouiya (5/130) et la suite de la citation de Ibn
                        Taymiya est la suivante : "Dans ce cas ils sont des mécréants ou alors ils sont
                        des ignorants comme cela a été précédemment traité". (NDT)

                        63  C’est à dire la mécréance mineure, qui ne fait sortir de l’islam. (NDT)
                        64  Madjmou’ fatawa cheikh Mohammed Ibn Ibrahim (12/270).
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