Page 177 - La croyance de l'unicité
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L La a   c cr ro oy ya an nc ce e   d de e   l l’ ’u un ni ic ci it té é    177

                           ainsi que leur demander l’invocation et l’intercession. Et si cette
                           demande était équivalente auprès des morts et des vivants, ils (les
                           compagnons) n’auraient certainement pas pris ce qui est de
                           moindre (à l’exemple de Al-Abbass ) et délaissé ce qui est de
                           mieux (c'est-à-dire le prophète ).
                                     L La a   s so ol ll li ic ci it ta at ti io on n   ( (d d’ ’A Al ll la ah h) )   p pa ar r   l le e   r ra an ng g   d du u   p pr ro op ph hè èt te e       o ou u
                           a au ut tr re e    e es st t    u un n    a ac ct te e    i in nt te er rd di it t   : Le hadith qui concerne le sujet est le
                           suivant : "Lorsque vous implorez Allah alors implorez-le par mon
                           rang, mon rang est certes auprès d’Allah hautement élevé". Ce
                           hadith est un mensonge forgé, il n’est aucunement cité dans les
                           livres des musulmans qui sont pris en compte. Et personne, parmi
                           les gens de science du hadith ne l’ont cité, donc, tant qu’il n’est pas
                           une preuve valable, il est interdit (de l’utiliser), car les adorations
                           ne sont valides qu’en la présence d’une preuve authentique.

                                      L La a    s so ol ll li ic ci it ta at ti io on n    ( (d d’ ’A Al ll la ah h) )    p pa ar r    l l’ ’e en nt ti it té é    d de es s    c cr ré éa at tu ur re es s    e es st t
                           u un n    a ac ct te e    p pr ro oh hi ib bé é   : car si ‘al  ba’  est utilisé pour le serment, alors
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                           c’est un serment par Allah le Très-Haut. Et lorsque le serment par
                           une créature sur une autre créature est interdit et que c’est un acte
                           de polythéisme comme il est cité dans le hadith, comment en ait-il
                           alors du serment par une créature sur le créateur !!! Qu’il soit
                           exalté.

                           Et si ‘al ba’ est utilisé pour exprimer la cause, alors Allah n’a pas
                           désigné le fait de le solliciter par l’intermédiaire des créatures
                           comme étant une cause à sa réponse, et il n’a point légiféré cela
                           pour ses serviteurs.

                                     L La a   s so ol ll li ic ci it ta at ti io on n   ( (d d’ ’A Al ll la ah h) )   p pa ar r   l le e   d dr ro oi it t   d de es s   c cr ré éa at tu ur re es s   e es st t
                           u un n   a ac ct te e   i in nt te er rd di it t, et cela pour deux raisons :
                                            La première est qu’Allah n’a pas de devoir
                          envers qui que ce soit, pureté à lui, il est celui qui fait grâce aux
                          créatures comme il dit :



                           75  C’est à dire la préposition ‘par’ qui est la traduction de ‘al ba’ (A).
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