Page 178 - La croyance de l'unicité
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L La a   c cr ro oy ya an nc ce e   d de e   l l’ ’u un ni ic ci it té é
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                                                   ِِ
                                                        ﻦﻴﻨﻣﺆﻤْﻟا ﺮﺼﻧ ﺎﻨـﻴﻠﻋ ﺎﻘﺣ نﺎﻛ َ     و َ
                                                             َ
                                                  َ ْ ُ ُ ْ َ ََ ْ ًّ َ
                                                                َ
                        « Et c'était Notre devoir de secourir les croyants. » (Les Romains - 47)
                         Le fait que celui qui obéit a droit à une récompense, ce droit-là est
                        une grâce et un bienfait (d’Allah), ce n’est pas un droit qui est la
                        contrepartie d’un autre comme c’est le cas entre les créatures.

                                         La deuxième est que ce droit dont Allah fait
                        tantôt grâce à une de ses créatures, est un droit qui est spécifique,
                        restreint à lui, personne n’a de relation avec lui dans ce droit. Par
                        conséquent, celui qui sollicite (Allah) par un droit qui n’est pas le
                        sien c’est comme s’il sollicite (Allah) par une chose étrangère, dont
                        il n’a, avec lui, aucune relation. Cela ne profite donc en rien.

                          Et pour ce qui est du hadith: "Je te demande par le droit de ceux
                        qui implorent", c’est un hadith qui n’est pas valable, il est
                        considéré faible par unanimité,  comme le citent les savants du
                        hadith. S’il est ainsi, on ne peut le prendre comme preuve dans
                        une question de croyance de cette importance. Également (nous
                        observons) dans le hadith qu’il n’y a pas de décrit le fait de
                        solliciter (Allah) par le droit d’une personne bien précise, il est
                        plutôt cité le droit des demandeurs de façon générale, et ce droit-
                        là, Allah a promis d’y répondre. C’est un droit qu’Allah a rendu
                        obligatoire à lui-même en leur faveur, personne ne le lui a obligé.
                        C’est donc le fait de le solliciter par sa promesse sincère, non par le
                        droit des créatures.

                           C)  L Le e    j ju ug ge em me en nt t    p po or rt té é    s su ur r    l la a    d de em ma an nd de e    d d’ ’a ai id de e (isti’ana)  e et t    d de e
                        s se ec co ou ur rs s (istighatha) a au up pr rè ès s   d de es s   c cr ré éa at tu ur re es s.
                                  Al isti’ana: c’est la demande d’aide et de soutien dans
                        une affaire.

                                  Al istighatha : c’est la demande de secours et la
                        dissipation d’une dure épreuve.
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