Page 176 - La croyance de l'unicité
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L La a   c cr ro oy ya an nc ce e   d de e   l l’ ’u un ni ic ci it té é
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                                      L La a    s si ix xi iè èm me e    f fo or rm me e   : Solliciter Allah en reconnaissant
                        les péchés commis :

                                                   ْ َ   
                                                ِ ِ
                                                       ِ
                                                             ََ ﱢِ
                                               ﻲﻟ ﺮﻔﻏﺎﻓ ﻲﺴﻔـﻧ ﺖﻤﻠﻇ ﻲﻧإ بر لﺎﻗ َ     َ
                                                        ْ
                                                                  ﱢ
                                                  ْ
                                                                   َ
                                                         َ ُ ْ
                        « Il (Moise) dit : ‹Seigneur, je me  suis fait du tort à moi-même ;
                        pardonne-moi›. » (Le récit - 16)
                           2- L La a   s so ol ll li ic ci it ta at ti io on n   i in nt te er rd di it te e   : Ce sont les formes de sollicitation
                        qui n’ont pas été énumérées précédemment (dans la sollicitation
                        permise) comme solliciter (Allah) par les morts en leur demandant
                        l’invocation et l’intercession, ou solliciter (Allah) par le grade
                        (djah) du prophète  ou par l’entité des créatures ou leurs droits.
                        Le détail de tout cela est ce qui suit :

                                      D De em ma an nd de er r    l l’ ’i in nv vo oc ca at ti io on n    d de es s    m mo or rt ts s    e es st t    u un n    a ac ct te e
                        i in nt te er rd di it t: Le mort n’a pas la possibilité d’invoquer (Allah) comme il
                        pouvait le faire dans la vie. Demander l’intercession des morts est
                        également prohibé, car Omar ibn al khattab, Mou’aouiya et leurs
                        contemporains d’entre les compagnons ainsi que ceux qui les
                        suivirent dans la bienfaisance, au moment où ils souffrirent de
                        sécheresse, ils demandèrent la sollicitation et l’intercession des
                        vivants d’entre eux afin qu’ils invoquent (Allah) pour bénéficier
                        de la pluie, à l’exemple de Al-Abass et Yazid Ibn al-Asswad . Et
                        ils ne demandèrent pas cela au prophète  ou auprès de sa tombe
                        et ni à personne d’autre, ils prirent plutôt en échange Al-Abass et
                        Yazid. Omar   dit: "Ô seigneur nous te sollicitions par ton
                        prophète  alors tu nous (abreuvais) de pluie (aujourd’hui) nous
                        te sollicitons par l’oncle du prophète  alors (abreuve-nous) de
                        pluie". Ils prirent Al-Abbass  à la place du prophète  lorsqu’ils
                        ne purent solliciter (Allah) par le prophète  de manière légitime,
                        comme ils le faisaient. Et il était tout à fait possible qu’ils aillent
                        auprès de sa tombe afin de solliciter (Allah) par son intermédiaire
                        (c'est-à-dire si cela était permis) ils ne le firent donc pas,
                        démontrant ainsi que la sollicitation par les morts est interdite,
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