Page 75 - La croyance de l'unicité
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Lorsque le prophète , appris de trois de ses compagnons qu’ils
considéraient insignifiant leurs actions, l’un d’eux dit : "moi je
jeûne sans interruption", le deuxième dit: "moi je prie sans me
reposer", enfin le troisième dit: "moi je m’abstiens du mariage".
Ayant appris cela, le prophète répliqua: "par contre moi je jeûne
et je mange et je me marie, celui qui se détourne de ma sunna,
n’est pas des miens".
De nos jours, on trouve, au sujet du culte, deux groupes de gens
situés aux deux extrêmes :
Ceux qui ont manqué à leurs devoirs en matière de culte, et ont
négligé son accomplissement au point où ils délaissèrent
complètement la plupart de ses formes, se contentant de
seulement quelques rites religieux accomplis à la mosquée. Ils
n’ont pas consacré de place au culte dans leurs maisons, leurs
bureaux, leurs commerces, la rue, leurs relations, dans la politique,
dans le règlement de leurs différends et dans toutes autres choses
des affaires de la vie. Bien entendu, les mosquées ont un privilège,
et accomplir dans leurs enceintes les cinq prières est obligatoire.
Cependant, l’adoration englobe les différents aspects de la vie du
musulman, à l’intérieur de la mosquée comme à l’extérieur.
Ceux qui ont excédé dans l’application du culte à un point
d’extrémisme, ils ont rendu le surérogatoire obligatoire, et ont
parfois interdit ce qui est toléré. Ils ont jugé ceux qui ont contesté
leur voie comme étant dans l’erreur et l’égarement, et ont
condamné leur compréhension.
La meilleure des voies est celle du prophète et les pires des
œuvres sont celles qui ont été inventées.