Page 158 - SAHIH MUSLIM
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               2732. D'après Oum Salama (que Dieu l'agrée), une femme vint dire à l'Envoyé de Dieu (paix
               et bénédiction de Dieu sur lui) : "Ô Envoyé de Dieu, ma fille vient de perdre son mari et elle
               souffre des yeux. Peut-elle les enduire de koheul?" - "Non", répondit l'Envoyé de Dieu (paix
               et bénédiction de Dieu sur lui), à deux ou trois reprises, pour insister sur son refus. Puis, il
               ajouta : "La durée du deuil est de quatre mois et de dix jours. Avant l'Islam, vous femmes,
               vous lanciez du crottin à la fin de l'année". (acte de l'époque antéislamique par lequel la
               femme annonçait la fin de son deuil)


               2739. D'après 'Umm 'Atiyya (que Dieu l'agrée), Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur
               lui) a déclaré qu' il n'était pas permis à la femme de porter le deuil plus de trois jours, sauf
               pour son mari; dans ce cas, le deuil est de quatre mois et de dix jours. Il ne lui est pas permis
               non plus de se vêtir des vêtements teints, à moins qu'ils ne fussent en étoffes dites 'asb;
               d'enduire ses yeux de koheul ou de se parfumer, sauf d'un petit peu de qust ou de 'azfâr, après
               la cessation de ses menstrues.






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               2741. D'après Sahl Ibn Sa'd As-Sâ'idî (que Dieu l'agrée), 'Uwaymir Al-'Ajlânî vint trouver
               'Asim Ibn 'Adî Al-Ansâri et lui dit : "Ô que penses-tu d'un mari qui trouve un homme avec sa
               femme? Doit-il tuer cet homme et s'exposer par conséquent à la peine du talion, ou que doit-il
               faire? Ô pose-moi cette question à l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui)".
               soumit la question à l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) qui fut contrarié
               qu'on lui posât de telles questions et les désapprouva, au point que fut très peiné d'entendre de
               tels propos de l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Quand rentra chez lui,
               vint l'y trouver et lui dit : "Ô qu'est-ce que t'a dit l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de
               Dieu sur lui)?"
               - "Rien de bon, répondit l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a été offusqué
               de la question que je lui avais posée".
               - "Par Dieu!, s'écria je n'aurai de cesse tant que je ne l'aurai pas interrogé là-dessus". se rendit
               donc auprès du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) qui était entouré de fidèles et lui
               dit : "Ô Envoyé de Dieu, que penses-tu d'un mari qui trouve un homme avec sa femme? Doit-
               il le tuer et s'exposer à la peine du talion ou que doit-il faire?" - "Dieu, répondit l'Envoyé de
               Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), a révélé des versets du Coran à ton sujet et au sujet
               de ta compagne. Va donc la chercher et amène-la". Les deux époux, dit Sahl, prononcèrent la
               formule de l'anathème en ma présence, car j'étais parmi les fidèles auprès de l'Envoyé de Dieu
               (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Quand ils eurent achevé leurs serments, dit : "Je lui
               aurais menti, ô Envoyé de Dieu, si je la gardais". Et il la répudia, par trois fois, sans attendre
               que l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui en donna l'ordre.

               2742. Sa'îd Ibn Jubayr a dit : Pendant le gouvernement de Mus'ab, on m'a interrogé au sujet
               des conjoints qui doivent - l'épouse étant accusée d'adultère - se lancer les serments
               d'anathème; prononcera-t-on la séparation entre eux? Comme je ne savais pas comment
               répondre, je me rendis chez Ibn 'Omar à La Mecque. Là-bas, je dis au serviteur : "Demande-
               moi la permission d'entrer". - "Mais il fait la sieste!", répondit-il. - "Ibn Jubayr, c'est toi?",
               s'enquit de l'intérieur mon hôte qui eut reconnu ma voix. - "Oui", répondis-je. - "Entre donc!


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