Page 438 - Al-Mouwatta
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(1852) 9 - On rapporta à Malek que Aicha, la femme du Prophète r (Sur lui la grâce et la paix
d'Allah) s'adressait à quelques unes de ses proches leur disant à la nuit tombante: «Pourquoi
n'accordez-vous un ajournement aux scribes (voulant entendre par là, aux anges chargés
d'inscrire les bonnes et les mauvaises actions).
Chapitre IV : De la médisance
(1853) 10 - Al-Mouttaleb Ibn Abdallah Ibn Hantab Al-Makhzoumi a rapporté qu'un homme
demanda à l'Envoyé d'Allah r (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah)
au sujet de la médisance. L'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la
paix d'Allah) lui répondit: «C'est le fait de dire, concernant l'homme, ce qu'il répugne
entendre». Et l'homme de continuer: «Et si c'est vrai, ce qu'on dit: «L'Envoyé d'Allah r
(salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) riposte, «Si ce que tu dis n'est
pas vrai, ce sera un mensonge».
Chapitre V : De ce qu'on redoute de la langue
(1854) 11 - Ata Ibn Yassar a rapporté que l'Envoyé d'Allah r (salallahou alayhi wa salam)
(Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «Celui que Allah, préserve de deux membres
maléfiques, sera au Paradis». Un homme demanda: «Ô Envoyé d'Allah, ne nous parle plus à
ce sujet». L'Envoyé d'Allah r (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah)
se tut, puis reprit les mêmes paroles. Alors l'homme lui dit: «Ne nous en parle pas, ô Envoyé
d'Allah». Et l'Envoyé d'Allah r (salallahou alayhi wa salam), se tut de nouveau, et un instant
après, il répèta les mêmes propos. Pour la troisième fois, l'homme dit: «Ne parle pas à ce
sujet, ô Envoyé d'Allah». L'Envoyé d'Allah r (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et
la paix d'Allah) voulant reprendre une fois de plus les mêmes propos, et l'homme allant agir
tout comme la première fois, un autre homme se trouvant à côté de lui, le fit taire. Alors
l'Envoyé d'Allah r (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) dit: «Celui
que Allah préserve de deux membres maléfiques, il sera reçu au Paradis», il s'agit de ce qui
est d'entre les mâchoires et des deux jambes», reprenant cela pour trois fois».
(1855) 12 - Zaid Ibn Aslam a rapporté d'après son père que Omar Ibn Al-Khattab entra chez
Abou Bakr Al Siddiq, et le trouva en train de tirer sa langue(1). Omar lui dit: «Cesse, que
Allah te pardonne», et Abou Bakr de répondre: «C'est elle qui me pousse à dire ce dont je
crains les conséquences». (1)Pris comme métaphore, désignant ce qu'on dit, ou parle, ainsi,
langue partie d'un tout, pris pour «bouche».
Chapitre VI : De l'entretien tenu entre deux hommes
(1856) 13 - Abdallah Ibn Dinar a rapporté: «Abdallah Ibn Omar et moi, étions près de la
demeure de Khaled Ibn Ouqba, située au marché. Un homme vint, voulant s'entretenir avec
lui, alors qu'il n'y avait que moi avec Abdallah Ibn Omar, et l'homme en question. Alors
Abdallah Ibn Omar appela un homme afin que nous soyions quatre, puis s'adressant à moi et à
l'homme qui vient d'arriver, il dit: «Ecartez-vous en arrière, car j'ai entendu l'Envoyé d'Allah r
(salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) dire: «Que deux d'entre-vous,
ne s'entretiennent pas, en laissant un troisième à part».
(1857) 14 - Abdallah Ibn Omar a rapporté qu'il a entendu l'Envoyé d'Allah r (salallahou alayhi
wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) dire: «Si vous êtes trois, que deux d'entre-vous
ne s'entretiennent pas, en laissant le troisième" à l'écart».
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