Page 440 - Al-Mouwatta
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(1866) 23 - Ismail Ibn Hakim a entendu Omar Ibn Abdul-Aziz dire:«On disait: Allah Béni et
Très-Haut Y ne torture pas la majorité à cause des péchés commis par une minorité. Mais si le
répréhensible est fait en publique, tous, dans ce cas, mériteront le châtiment».
Chapitre X : La dévotion
(1867) 24 - Anas Ibn Malek a rapporté: «Je sortis avec Omar Ibn Al-Khattab, et
l'accompagnait jusqu'à ce qu'il eût entré dans un jardin où un mur nous séparait, je l'ai entendu
dire, alors qu'il était au fond du jardin:
«Omar Ibn Al-Khattab, prince des croyants, sois vaillant! Par Allah! Tu dois craindre Allah,
autrement, II te châtiera».
(1868) 25 - Malek a rapporté que Al-Kassem Ibn Mouhammad disait: «J'ai vécu au temps, où
les gens (les Compagnons) n'étaient pas séduits par les paroles.
- Malek explicitant cela dit: «Il voulait dire que seulement les oeuvres et les actions des gens
étaient prisent en compte et non pas les belles paroles».
Chapitre XI : Ce que l'on doit dire à l'écoute du tonnerre éclatant.
(1869) 26 - Malek a rapporté: «quand Amer Ibn Abdallah Ibn Al-Zoubair écoutait éclater le
tonnerre, il rompait toute conversation et disait:
«Gloire à Allah dont le tonnerre et les anges célèbrent Ses louanges avec crainte». Puis il
disait: «tel est un sévère avertissement pour les habitants de la terre».
Chapitre XII : De la succession du Prophète (Sur lui la grâce et la paix d'Allah)
(1870) 27 - Aicha, la mère des croyants a rapporté, qu'après la mort de l'Envoyé d'Allah
(salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah), ses femmes voulaient
envoyer Osman Ibn Affan auprès de Abou Bakr Al-Siddiq, lui demandant leurs parts de la
succession de l'Envoyé d'Allah r (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix
d'Allah). Alors Aicha leur répondit: «l'Envoyé d'Allah r (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui
la grâce et la paix d'Allah) n'a-t-il pas dit: nous n'avons pas à faire un héritage; et ce qui est
laissé sera une aumône».
(1871) 28 - Abou Houraira a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) (Sur
lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «mes successeurs n'auront pas de dinars à se les partager.
Ce que je laisse au-delà de l'entretien de mes femmes et de mon domestique, sera une
aumône».
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