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Ainsi,  l’Islam  n’est  pas  qu’une  religion.  C’est  aussi  une  civilisation,  une  culture
           (voire des cultures). De cette culture va découler un droit islamique spécifique qui
           constitue probabelement une des clés majeures pour pénétrer la structure de la
           société musulmane.


           Dans  le  cadre  de  l’économie  islamique,  la  foi  musulmane    fournit    une  vision

           spécifique. Des obligations et des devoirs propres au système de valeurs islamique
           incombent aux individus, à la collectivité et aux institutions financières attachés à
           ce référentiel.


           Ainsi, dans le référentiel musulman, la propriété revient à Dieu seul qui a donné  le

           noble et responsabilisant statut de lieutenant sur terre, khâlifa, à l’Homme.  Cette
           position spécifique de l’Homme justifie donc sa mission de refléter la perfection
           divine en agissant au cœur de Sa création selon Sa volonté. Le but étant que ceux
           n’arrivant pas à contempler directement Dieu puissent le faire par l’intermédiaire de
           l’Homme lieutenant, dont l’attitude reflète la réalisation spirituelle.



           La  propriété  de  bien  est  donc  permise  en  Islam,  à  condition  que  l’Homme  se
           considère comme simple dépositaire du Propriétaire Suprême, Dieu. Concrètement,
           l’exploitation humaine des biens d’ici-bas est permise à condition de respecter les
           directives morales révélées d’éthique, de justice, de solidarité, etc.





























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