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Fonction engagement en milieu bancaire

            c.  L’expression de la volonté


            L’expression de la volonté est palpable à travers un formalisme contractuel généralement écrit.
            En matière de crédit, la banque ne s’impose pas de formalisme particulier mais on veillera à ce que
            toutes les obligations réciproques soient suffisamment explicites pour ne pas donner lieu à une
            interprétation équivoque en cas de litige sur l’application des conditions du contrat.

            d. La force du contrat

            La force du contrat produit les effets suivants :

               •  Le contrat s’impose aux parties, c’est à dire aux contractants.
               •  Le contrat s’impose au juge sauf si la rédaction du contrat prête à ambiguïté.
               •  Le contrat est opposable aux tiers.
               •  Le contrat agit même sur les ayants droits en ce sens qu’il les oblige également en cas de
                  décès du contractant.


            e. Les catégories d’obligations nées d’un contrat

            Pour  simplifier  le  mécanisme  relatif  à  l’articulation  des  obligations  des  contractants  et
            particulièrement  lorsqu’il  s’agit  d’actes  entre  prêteur  et  emprunteur,  nous  retrouvons  les
            obligations suivantes :

               •  L’obligation de faire.
               •  L’obligation de ne pas faire.
               •  L’obligation de transférer un droit (exemple acte de vente).

            Les obligations peuvent être affectées d’un terme et de conditions supplémentaires pour leur mise en œuvre.


                               6.  L’importance du risque de crédit dans

                                                      la banque




            Le banquier doit redoubler de vigilance en matière d’appréciation des risques de crédit, pour cela ses
            décisions d’octroi des différents engagements devront se faire suite à une appréciation objective des
            capacités de remboursement de sa clientèle des particuliers et des professionnels.
            Cette maîtrise des risques en amont, à l’occasion de l’étude des demandes exprimées par les clients
            devra contribuer à éviter les situations suivantes générées par un non remboursement du crédit :
               •  Immobilisations de fonds : les remboursements de crédit constituent des flux de ressources
                  permettant à la banque de gérer sa trésorerie globalement et éventuellement être utilisés
                  dans d’autres opérations de crédit à une nouvelle clientèle. Cette situation pourra s’aggraver
                  si la banque vit une gêne de trésorerie avec peu d’opportunités de lever des fonds sur le
                  marché à des conditions avantageuses.
               •  Impact  négatif  sur  les  résultats  de  la  banque :  Des  échéances  de  crédit  non  honorées,
                  obligent les établissements de crédit à constituer des provisions pour se couvrir et être en
                  phase  avec  la  réglementation.  Une  recrudescence  des  impayés  impacte  négativement  les
                  résultats puisque les provisions constituent des charges grevant provisoirement le Produit
                  Net Bancaire. L’impact provisoire sur les résultats peut devenir définitif (pertes constatées
                  en cas d’incapacité définitive de remboursement des clients).

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