Page 14 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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6    DOGME ET RITUEL  DE LA  HAUTE MAGIE.

                     s'amusent  pas  à l'écouter et à lui  applaudir;  ils
                     l'accomplissent toujours!  souvent sans le com-
                     prendre, presque jamais  sans luiavoir résisté. Les
                     doctrines  qu'on répète  ne sont  pas  celles  qui  réus-
                     sissent. Le christianisme était encore un  mystère,
                     que déjà  les Césars se sentaient détrônés  par  le
                     Verbe chrétien. Un système que  le monde admire
                     et  auquel  la foule  applaudit, peut  n'être  qu'un

                     assemblage  brillant de mots  stériles;  un  système
                     que  l'humanité subit  pour  ainsi dire  malgré elle,
                     c'est UNVERBE.
                       Le  pouvoir se  prouve par  ses résultats, et comme
                     l'a  écrit, dit-on,  un  profond politique  des  temps
                     modernes La  responsabilité est  quelquechose quand
                     on ne  reM~~M.  Cette  parole, que  des  esprits in-
                     intelligents  ont trouvée immorale, est  également
                     vraie si on  l'applique  à toutes les notions  spéciales
                     qui distinguent  la  parole  du Verbe, la volonté de
                     faction ou  plutôt  l'acte,  imparfait  de l'acte  par-
                     fait. L'homme  qui  se  damne,  selon la  théologie
                     catholique, c'est celui  qui  ne réussit  pas  à se sauver.
                     Pécher,  c'est  manquer  le bonheur. L'homme  qui
                     ne réussit  pas  a  toujours  tort soit en  littérature,
                     soit en morale, soit en  politique.  Le mauvais en
                     tout  genre,  c'est le beau et le boo mal réussis.Et
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