Page 176 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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LE PENTAGRAMME. 167
l'esprit sur les éléments, et c'est parce signequ'on
enchaîne les démons de l'air, les esprits du feu,
les spectres de l'eau et les fantômes de la terre.
Armé de ce signe et convenablement disposé,
vous pouvez voir l'infini à travers cette faculté qui n
est comme l'œil de votre âme, 'et vousvous ferez 1.
des et des colonnes de
~servirjpar légions d'anges
démons.
Et d'abord posons des principes
Il n'y a pas de monde invisible, il y a seulement
plusieurs degrés de perfection dans les organes.
Le~corps est la représentation grossière et comme
l'écorce passagère de Pâme.
L'âme peut percevoir par elle-même, et sans
l'entremise des organes corporels, au moyen de sa
sensibilité et de son diaphane, les choses, soit spiri-
tuelles, soit corporelles, qui existent dans l'univers.
Spirituel et corporel sont des mots qui expriment
seulement les degrés de ténuité ou de densité de
la substance.
Ce qu'on appelle en nous l'imagination n'est
que la propriété inhérente à notre âmede s'assi-
miler les images et les reflets contenus dans la
lumière vivante, qui est le grandagent magnétique.
Ces images et ces reflets sont des révélations