Page 180 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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LE PENTAGRAMME.           t7i
                     mêmes et de se faire croire  par  enthousiasme et

                     par sympathie.
                       Ce sont les M~tum du Verbe divin.
                       Disons maintenant comment  s'opère  la vision.
                       Toutes les formes  correspondent  à des idées,  et
                     il  a'y  a  pas  d'idée  qui  n'ait sa forme  propre  et  par-
                     ticulière.
                       La lumière  primordiale,  véhicule de toutes les
                     idées, est  la mère de toutes les formeset les trans-
                     met d'émanation en émanation, diminuées seu-
                     lement ou altérées en raison de la densité des
                     milieux.
                       Les formes secondaires sont des reflets  qui
                     retournent au  foyer  de la lumière émanée.
                       Les formes des  objets,  étant une modification
                     dela  lumière,  restent dans la lumière où le reflet
                     les renvoie. Aussi la lumière astrale ou le fluide
                     terrestre  que  nous  appelons  le  grand agent magi-
                     que,  est-il saturé  d'images  ou de reflets de toutes
                     sortes  que  notre âme  peut évoquer  et soumettre à
                     son  diaphane,  comme  parlent  les cabàlistes. Ces
                     images  nous sont  toujours présentes  et sont seule-
                     ment effacées par  les  empreintes plus  fortes de la
                     réalité  pendant la veille,  ou  par  les  préoccupa-
                     tions de notre  pensée, qui  rendent notre  imagina-
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