Page 184 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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les esprits a apparaître en- songe, soit pendant la
veille, soit pendant le sommeil; en amenant eua?-
tn~Mt~devant notre ~MtpAane~eur re~e<, qui existe
aatMla lumière astrale, s'ils ont <~CM, ou un reflet
analogue à leur cer&e spirituel, s'ils n'ont pas vécu
sur la terre. Ceci explique toutes les visions et
démontre surtout pourquoi les morts apparaissent
toujours aux voyants, soit tels qu'its étaient sur la
terre, soit tels qu'ils sont encore dans la tombe,
jamais comme ils sont dans une'existence qui
échappe aux perceptions de notre organismeactuel.
Les femmesenceintessont plus que d'autres sous
l'influence de la lumière astrale, qui concourt à
la formation de leur enfant, et qui leur présente
sans cesse les réminiscences de formes dont elle
est pleine. C'est ainsi que des femmes très ver-
tueuses trompent par des ressemblances équivoques
la malignité des observateurs. Elles impriment
souvent à l'oeuvre de leur mariage une image qui
les a frappées en songe, et c'est ainsi que les mômes
physionomies se perpétuent de siècle ensiècle.
L'usage cabalistique du pentagramme peut donc
déterminer la figure des enfants à naître, et une
femme initiée pourrait donner à son fils les traits
de Nérée ou d'Achille, comme ceux de LouisXIV