Page 189 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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i80 DOGME DE, LA HAUTE MAGIE.
6i F.
L'ÉQUII,IBRE,MAGIQUE.
TIPRERET.
ONCog.
L'intelligence suprême est nécessairement rai-
sonnable. Dieu, en philosophie, péut n'être qu'une
hypothèse, mais c'est une hypothèse imposée par
le bon sens à la raison humaine. Personnifier la
raison absolue, c'est déterminer l'idéal divin.
Nécessité, liberté et raison, voilà le grand et su-
prême triangle des cabalistes, qui nomment.la
raison Keter, la nécessité Chocmah et la liberté
Binah, dans leur premier ternaire divin.
Fatalité, volonté et puissance, tel est le ternaire
magique qui, dans les choses humaines, correspond
au triangle divin.
La fatalité, c'est l'enchaînement inévitable des
effetset descauses dans un ordre donné.
La volonté, c'est la faculté directrice des forces
intelligentes pour concilier la liberté des personnes
avec la nécessité des choses.
Le pouvoir, c'est le sage emploi de la volonté,