Page 193 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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qu'elle entraîne, déterminer de grands et irrésis-
tibles courants. Disonsaussi que la lumière astrale
se condense ou se raréfie, suivant que les courants
t'accumulent plus ou moins à certains centres.
Lorsqu'elle manque de l'énergie suffisante pour
alimenter la vie, il s'ensuit des maladies de décom-
position subite, qui font le désespoir de la méde-
cine. Le choléra-morbus, par exemple, n'a point
d'autre cause, et les colonnes d'animalcules obser-
vées ou supposées par certains savants en peuvent
étre l'euet plutôt que la cause. Il faudrait donc
traiter le choléra par l'insuiHation, si, dans un
pareil traitement, l'opérateur ne s'exposait à faire
avec le patient un échange trop redoutable pour
le premier.
Tout effort intelligent de volonté est une pro-
ection de fluide ou de lumière humaine, et ici il
importe de distinguer la lumière humaine de la
lumière astrale, et le magnétisme animal du
magnétisme universel.
En nous servant du mot fluide, nous employons
une expression reçue, et nous bherchons à nous
faire comprendre par ce moyen mais nous som-
mes loin de décider que la lumière latente soit un
fluide. Tout nous porterait, au contraire, à préfé-