Page 185 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
P. 185
i76 DOGME DE LA HAUTE MAGIE.
ou de Napoléon. Nous en indiquons la manière
dans notre Mue~.
Le pentagramme est ce qu'on nomme, en ca-
bale, le signe du microcosme, ce signe dont Goëthe
exalte la puissance dans le beau monologue de
Faust
« Ah comme à cette vue tous mes sens ont tres-
» sailli Je sens la et sainte de la vie
jeune volupté
» bouillonner dans mes nerfs et dans mes veines.
wËtait-il un Dieu celui qui traça ce signe qui
» apaisele vertige de mon âme, emplit de joie mon
» pauvre cœur, et, dans un élan mystérieux, dé-
» voile autour de moiles forces de la nature ? Suis-
» je un Dieu? Tout me devient si clair; je vois
n dans ces simples traits la nature active se révéler
» à mon âme. Maintenant pour la première fois
» je reconnais la vérité de cette parole du sage
» Le monde des esprits n'est pas fermé Ton sens
» est obtus, ton cœur est mort. Debout Baigne,
» ô adepte de la science, ta poitrine, encore enve-
'M loppée d'un voile terrestre, dans les splendeurs
» du jour naissant o
(FAUST, 1" partie, scène 1".)
C'est le 24 juillet de l'année 185& que l'auteur