Page 273 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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26/) DOGMEDE LA HAUm M~m.
obtient donc des résultats réels, et les évocations
dela magie peuvent produire des visionsvéritables.
Nousavons dit que, dans le grand agent magique,
qui est la lumière astrale, se conservent toutes les
empreintes des choses, toutes les images formées,
soit par les rayons; soit par les reflets c'est dans
cette lumière que nous apparaissent nos songes,
c'est cette lumière enivre les aliénés et entraîne
qui
leur jugement endormi à la poursuite des fantô-
mes les plus bizarres. Pour voir sans illusions dans
cette lumière, il faut écarter les renets par une
volonté puissante, et n'attirer à soi que les rayons.
Rêver tontéveillé, c'est voirdansla lumière astrale
et les orgies du sabbat, racontées par tant de sor-
ciers dans leurs jugements criminels, ne se pré-
sentaient pas à eux d'une autre manière. Souvent
les préparations et les substances employées pour
parvenir à ce résultat étaient horribles, comme
nous le verrons dans le Rituel mais les résultats
n'étaient jamais douteux. On voyait, on entendait,
on touchait les choses les plus abominables, les
plus fantastiques, les plus impossibles. Nous revien-
drons sur ce sujet dans notre quinzième chapitre;
nous ne nous occupons ici que de l'évocation des
morts.